– Le président de la république en Isère et Savoie le 20 août. L’objet de ce voyage était centré sur la transition énergétique et l’économie verte, il était aussi de montrer « l’exemplarité de la France à l’heure où elle prépare la conférence internationale sur le climat (du 30 novembre au 11 décembre) ». En Savoie, le Président a visité le matin l’INES (Institut national de l’énergie solaire) au Bourget-du-Lac. Cet organisme regroupe des chercheurs et enseignants qui travaillent en partenariat avec les industriels de ce secteur. Ensuite, il s’est rendu dans les Bauges pour découvrir les actions et projets menés pour économiser l’énergie (solaire, micro-centrale, chaufferie bois, etc) et, à cette occasion, il a rencontré une dizaine de chefs d’entreprises spécialisées dans le solaire. Il a salué l’action « exemplaire » du parc naturel régional depuis 20 ans pour concilier développements durable et économique tout en associant les agglomérations urbaines (Annecy et Chambéry) et les territoires ruraux. Ce massif à cheval entre Savoie et Haute-Savoie sera l’un des premiers à bénéficier du label de « territoire à énergie positive » et avec une première aide d’un million d’euros pour mener à bien d’autres projets de « croissance verte ».
Le président et la quinzaine d’officiels qui l’accompagnaient ont pris le repas de midi à l’auberge des Clarines au Chatelard. Il s’est déclaré enchanté du repas composé à partir de produits locaux.
– Décès de Marie-Thérèse Hermann le 7 août 2015 à Annecy à l’âge de 89 ans. Elle a consacrée toute sa vie à l’histoire de la Savoie. Elle a écrit de nombreux articles et a publié une quinzaine de livres, notamment : La Savoie traditionnelle (2005), Mes recettes savoyardes (2005), Le Genevois d’autrefois (2004), Recettes savoyardes de nos grands-mères (2003), Savoie mystérieuse et légendaire (1995), Le Chablais d’autrefois (1993), Le Tour de Savoie par deux enfants (1992, 2001), Les enfants du malheur : Le drame des enfants trouvés, en Savoie, au dix-neuvième siècle (1988), La Cuisine paysanne de Savoie, la vie des fermes et des chalets racontée par une enfant du pays… Architecture et vie traditionnelle en Savoie (1980, 1999), Histoire de Perrignier-Brécorens ….
– Comment sauver les petites stations de ski? On sait que beaucoup de petites stations gérées par des communes sont déficitaires. Certes, il y a des retombées économiques qui ont justifié leur création et leur maintien mais ces retombées n’alimentent pas toujours – ou pas assez- le budget communal. C’est le cas, donné par le Dauphiné, de la station de Valdrome située dans la région de Die. Cette station a été créée en 1984 et ouverte début 1985 avec l’aide du Département de la Drome qui continue à payer le déficit, soit 150.000 € en moyenne chaque année alors que le budget de fonctionnement de la commune n’atteint pas 200.000 € (137 habitants en 2012). Le Département vient de décider d’arrêter les frais et donc la station ne pourra pas ouvrir pour le prochain hiver. Le maire réclame du temps pour trouver une solution, voire trouver un repreneur, mais le département répond qu’on n’a pas trouvé de solutions en 30 ans alors comment y parvenir en 3 mois? Une pétition a été organisée pour demander le maintien de la station.
NB : Valdrome se trouve au sud du département de la Drome, à 1h30 de Valence. La station est à 7 km du village à une altitude comprise entre 1300 et 1550 m, il y a 4 téléskis et 7 pistes (1 noire, 2 rouges, 1 bleue et 3 vertes), 18 km d’itinéraires de raquettes et des pistes de luge . Pour la dernière saison, elle a fonctionné du 20 décembre au 8 mars 2015.
– Orcier (près de Thonon) : Bruits de voisinage à la campagne. Généralement, des citadins s’installent dans la campagne voisine pour ne plus avoir les inconvénients de la ville et bénéficier du calme mais ils oublient souvent que l’activité agricole comporte quelques nuisances découlant du bruit des engins agricoles, des cloches des vaches ou du chant matinal des coqs….. Le Messager du 19 août donne l’exemple d’une famille irritée par le chant d’un coq. Après quelques semaines de discussion et la médiation de la mairie, le propriétaire du coq a trouvé une formule qui consiste à enfermer la nuit le coq dans un poulailler totalement fermé, ce qui fait qu’il ne voit pas le lever du jour et ne chante plus.
La réglementation prévoit ce genre de situation: les propriétaires d’animaux doivent prendre les mesures nécessaires pour que les animaux ne gênent pas le voisinage y compris par l’usage de tous dispositifs dissuadant les animaux de faire du bruit de manière répétée et intempestive.
Une affaire similaire de coq chanteur s’est produite à Chambéry dans le quartier du Piochet. Mais le tribunal de Chambéry n’a pas donné raison aux plaignants, déclarant, entre autres : « Les éléments produits aux débats sont insuffisants à établir que les troubles dont se plaignent les demandeurs excèdent les inconvénients normaux du voisinage »…
A Larringes (près de Thonon), un voisin, excédé par les aboiements de deux chiens malinois à l’attitude agressive, a trouvé une solution plus rapide : il les a empoisonnés, un malinois est mort. L’affaire se terminera au tribunal.
– Chambéry : que faire des anciens skis? Laurent Truchet répare et entretient des snowboards et des skis à Chambéry. Comme l’été est peu favorable à cette activité, il a développé une activité de vente de matériels de montagne et, surtout, il a imaginé de recycler les vieux skis en les utilisant pour faire des meubles.
– Scionzier : Lacroix-Georges Décolletage relance une production de stylos. Bien sûr, il ne s’agit pas de stylos ordinaires mais des stylos élégants, pratiques destinés surtout à des collectionneurs. La production est faite entièrement « à la main » et en séries limitées à quelques dizaines de stylos. Déjà, deux séries spéciales ont été fabriquées et en vente à l’office de tourisme de Cluses. Ce sont de beaux objets qui restent à des prix modestes accessibles à tous.
– Courchevel : 25ème édition du Grand Prix de saut à ski d’été les 13 et 14 août. C’est un temps fort de l’été en Savoie. Il a attiré beaucoup de vacanciers, habitants, curieux et passionnés qui ont profité non seulement des exploits des sauteurs et sauteuses mais aussi de toutes les animations organisées pour cet évènement : exhibitions de voltige aérienne et de free jump, fête foraine, aigles du Léman, concours de saut sur console de jeux pour se mesurer virtuellement aux meilleurs mondiaux……
– Manigod : Un nouveau télésiège en service pour l’hiver prochain. Ce nouvel équipement remplace les téléskis Cabeau de Croix-Fry. L’année dernière la station avait développé un réseau de neige de culture et installé un éclairage pour ski de nuit.
– Qui veut acheter un beau château offrant une vue magnifique sur les environs, la rive française du Léman et les Alpes? Il s’agit du château d’Hauteville à Saint-Légier (au dessus de Vevey). Il est mis en vente dans une agence immobilière de Genève à un prix non publié mais qui devrait se situer, selon un journaliste de FR3, probablement autour de 50 millions de FS. Pour ce prix on a, outre la belle vue, un château qui a toujours été habité depuis sa construction en 1767 et par la famille Grand d’Hauteville depuis 1794. Il comprend de très nombreuses pièces et 30 hectares de vignes et de champs.
Quant au contenu du château, les plus beaux objets ont déjà été vendus aux enchères en septembre 2014 à Londres mais il en reste encore 1600 qui seront mis en vente sur place les 11 et 12 septembre par l’Hôtel des Ventes de Genève (tableaux de maitres, livres, argenterie…..) et qui devraient rapporter un million de FS environ. Visite possible les 5 et 6 septembre.
– Chambéry : la communauté italienne existe toujours. Certes , cette communauté, qui compte 20.000 personnes environ dans les Pays de Savoie, a beaucoup évolué. Elle représente de moins en moins des gens de nationalité italienne mais surtout des Français d’origine italienne qui sont les descendants de nombreux migrants venus en France à la fin du 19ème siècle et jusque vers les années 1970. D’ailleurs, les autorités italiennes en ont fait le constat quand elles ont supprimé le consulat de Chambéry en 2014 pour le regrouper avec celui de Lyon, alors qu’il avait été le premier consulat de l’état italien ouvert en France en 1861. Aujourd’hui, cette communauté compte une trentaine d’associations dont l’objet est surtout culturel et amical. Une façon de ne pas oublier les racines, ni la langue italienne ou de l’apprendre.
– Grand Bornand : festival des mômes du 23 au 28 août 2015. La caractéristique de ce festival, organisé depuis 24 ans, est d’être entièrement tourné vers les enfants. Il comporte des spectacles de marionnettes, du cirque, du théâtre, de la danse, de la musique, des contes, des ateliers, des jeux…. qui font la joie des enfants et de leurs parents venus en grand nombre (10.000 chaque jour environ). Cette année, il y avait un nouveau partenaire pour l’organisation du festival, à savoir Sophie la girafe, la célèbre girafe en caoutchouc fabriquée artisanalement à Rumilly par la Société Vulli qui emploie sur place 100 personnes. 50 millions de girafes ont été produits depuis le 25 mai 1961, le jour de la sainte Sophie, d’où le nom; elles ont été exportées dans 75 pays. Aujourd’hui, Sophie n’est plus seule, depuis 2013 elle a un compagnon qui s’appelle Al’thir.
– Chamonix : l’aiguille du midi a fait le plein de touristes. Avec +22 % de fréquentation cet été par rapport à l’année passée, ce téléphérique est la première attraction en Rhône-Alpes. Vingt millions de visiteurs ont emprunté le téléphérique actuel depuis son ouverture en 1955. Le précédent avait été mis en service en 1924 pour les jeux olympiques. Pour le moment, les gestionnaires du téléphérique (la Compagnie du Mont-Blanc) disent qu’il ne souffre pas de la présence du nouveau téléphérique du Val d’Aoste ouvert en juin dernier (le Funivie Monte Bianco qui monte à 3462 m) qui est plutôt considéré comme complémentaire. En revanche, il y a une véritable concurrence avec Zermatt dont le téléphérique du Petit Cervin monte à 3883 m et aussi avec Grindelwald où le train de la Jungfrau monte à près de 3500 m.
Les travaux en cours au téléphérique de l’aiguille du midi pour l’aménagement de la gare sommitale entre 3777 et 3842 mètres, permettront, dès 2016, aux visiteurs de faire le tour du piton central et ce sera un nouvel atout par rapport à la concurrence.
– Lanslevillard-Val Cenis ( Savoie) : de gros dégâts provoqués par un glissement de terrain lors de l’orage du 14 août vers 17h30. Il n’y a pas eu de victimes. Le volume de la coulée de boue est estimé à 12 000 m3. La cause du glissement serait la rupture de poches d’eau, situées entre 2800 et 3000 mètres, sur le versant du Grand Mont Cenis, en amont du ruisseau de l’Arcelle dans lequel elles se sont déversées avant d’envahir le village et de s’arrêter au pied de la télécabine du Vieux Moulin. Un restaurant, plusieurs habitations, des pylônes et du matériel du service des pistes ont été endommagés. Selon la mairie, les dégâts sont déjà évalués à plusieurs millions d’euros. Il va falloir aller vite pour tout remettre en état avant l’ouverture de la saison, en décembre.
– Vins de Savoie : un millésime 2015 « prometteur ». Le président du syndicat l’a annoncé en précisant que le volume serait « une année normale ». Les vendanges vont commencer dès le premier week end de septembre et s’étaleront sur tout le mois, sachant que la décision de vendanger est de la responsabilité de chaque vigneron. Les « vendanges tardives » seront évidemment faites plus tard au moment le plus opportun.
-La Maurienne : un décor de cinéma. C’est la Maurienne que le réalisateur Nicolas Vanier avait choisi pour le tournage du premier film “Belle et Sébastien”, sorti sur les écrans en décembre 2013 et qui avait attiré 3 millions de spectateurs. Pour satisfaire la curiosité des touristes, l’office de tourisme de Haute-Maurienne/ Vanoise a organisé cet été des visites “sur les traces de Belle et Sébastien”.
L’été dernier, c’est le Canadien Christian Duguay qui a réalisé la suite des aventures de Belle et Sébastien. Dans ce film, la Haute-Maurienne est présente sur la moitié de la durée du film , le tournage ayant eu lieu également dans la région lyonnaise et à Bellegarde. Mais pour le voir il faudra attendre la sortie en salle prévue pour le 9 décembre prochain.
– Samoens : la ferme Ecomusée Le Clos Parchet a fêté ses 200 ans. A cette occasion les Guides du Patrimoine de Samoens et de Sixt-fer-a-cheval ont organisé des manifestations sur 3 jours, les 22, 23 et 24 août.
L’écomusée du Clos Parchet est une ferme traditionnelle authentique de la vallée du Giffre. Il a ouvert ses portes en 1994. Daté de 1815, le bâtiment de la ferme est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il présente les objets recueillis par Pierre et Simone Dechavassine, les anciens propriétaires. Ces objets permettent de découvrir la vie quotidienne d’une famille de Samoens au 19ème siècle sous tous ses aspects : de la cuisine au pèle, de la soupe à la lessive en passant par le travail du bois, de la pierre et de la terre, les coutumes de la vallée ….
– Evian : parade de la Brigade de Savoie le 22 août. Cette brigade est une association militaire, historique, culturelle et apolitique, dont l’objet est de faire revivre une page d’histoire de la Savoie en participant en costumes d’époque à des fêtes, défilés et reconstitutions historiques.
Ce groupe était à Evian pour l’Assemblée Générale de l’Union Européenne des Groupes Historiques et Militaires.
La Brigade de Savoie a été créée en 1660. Elle était composée de soldats savoyards mais pas uniquement et des Savoyards étaient enrôlés dans d’autres régiments. Elle s’illustra particulièrement lors de la guerre de Crimée et à Solferino. Elle a été dissoute lors du rattachement de la Savoie à la France. Voir le site http://brigadedesavoie.free.fr/.
– La Roche sur Foron : 130 ans d’éclairage public à l’électricité. En 1885, la ville adopte l’éclairage à l’électricité en acceptant le projet de l’ingénieur Sensoube qui était moins couteux que la construction d’une usine à gaz. Ce sera la première ville d’Europe à faire ce choix. Cette installation permit de convaincre les particuliers de l’intérêt pour eux d’adopter aussi l’électricité pour l’éclairage de leurs maisons en remplacement du pétrole. L’électricité était produite grâce à l’eau d’un barrage construit sur le Foron.
– Chatel : La Belle Dimanche a célébré les traditions montagnardes le 23 août à l’alpage de Plaine Dranse (1600 m). Comme les 38 éditions précédentes, cette manifestation a connu un très gros succès populaire malgré la pluie matinale, si bien qu’il a été décidé qu’à l’avenir elle se déroulera sur 2 jours (pour 2016, ce sera les 20 et 21 août). Pour tous, c’était aussi l’occasion de faire une promenade en montagne en prenant le télésiège (gratuit), seule possibilité d’accès avec une navette faisant la liaison avec les parkings de Pré la Joux et le centre du village.
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