Nouvelles du 1er septembre 2021 (n° 160)

                   

– Coronavirus : éléments statistiques. A la date du 31 août 2021, la France recense 11.120 hospitalisations en cours dont 2.292 en réanimation. À cette même date, 114.270 personnes sont décédées depuis le début de l’épidémie (dont 26.473 en EHPAD).
En Haute-Savoie, Il y a 95 personnes hospitalisées, dont 21 en réanimation, et 1.056 décès. En Savoie, il y a 52 hospitalisations en cours, dont 11 en réanimation et 712 décès.
A la date, du 31 août, 48.390.209 personnes ont été vaccinées au moins une fois, soit 72,1 % de la population, et 43.947.798 personnes ont reçu le nombre de vaccinations prévues (1 ou 2 selon le vaccin).
Globalement, la situation s’est légèrement détériorée depuis le début du mois comme le traduisent les indicateurs. Toutefois le taux d’incidence marque une amélioration passant de 217 au 30 juillet à 192 au 31 août, c’est-à-dire que 192 personnes sont contaminées sur une population de 100.000 habitants, ceci calculé sur les 7 derniers jours.

Le gouvernent a renouvelé son appel pour que les non vaccinés se fassent rapidement vacciner car c’est la seule solution qui existe actuellement pour éviter le virus, surtout que le dernier variant est très contagieux. Le pass sanitaire est généralement assez bien respecté mais des opposants manifestent encore. C’était le cas le 28 août à Chambéry, Annecy, Albertville, Thonon, Sallanches. Le ministre de la santé a déjà évoqué l’idée qu’il faudrait sans doute prolonger le pass sanitaire après le 1er novembre qui est la date butoir actuelle fixée pat la loi.  Lors de sa visite à Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin) le 31 août, le Premier ministre, s’est montré plus optimiste en déclarant qu’on est sur « le bon chemin » en soulignant que les bons chiffres sont le fruit de la vaccination et que la France est maintenant un des pays les plus vaccinés.
Pour la rentrée scolaire, le gouvernement a prévu que la rentrée se fera normalement en présentiel mais des dispositions sont prises concernant les mesures barrières et la vaccination des élèves.

 – Présidence de la République :  Michel Barnier a annoncé , le 26 août à Aix les Bains, qu’il est candidat à la présidence de la République. Il a une très grande expérience politique (conseiller départemental et présidence du département Savoie, député, sénateur, ministre, commission européenne…, président du comité d’organisation des jeux olympique d’Albertville de 1992). Il a écrit une dizaine d’ouvrages sur l’Europe, la géopolitique, le défi alimentaire…
Il a notamment déclaré  » J’ai l’intention d’être le président d’une France réconciliée, de faire respecter les Français et la France ».

– Tourisme : Dans notre région, malgré la pandémie, la saison estivale a été meilleure que prévu, notamment près des lacs, mais moins dans les stations d’altitude. Bien sûr, il y a eu peu d’étrangers et le temps de juillet n’a pas été idéal.

  – La Savoie à la télévision. Le 25 août, l’émission  » Carte au trésor » de France 3 se déroulait autour des lacs Léman, Annecy et du Bourget avec des vues magnifiques sur les paysages savoyards et des explications sur l’histoire et les eaux thermales.

– Economie.  1er septembre : fin de la plupart des aides gouvernementales liées à la crise sanitaire.  Ce dispositif permettait de  compenser la perte   de chiffre d’affaire  subie par les entreprises du secteur touristique            (entre autres). Mais, il reste encore la possibilité de recourir à des  PGE (prêt garanti par l’Etat) jusqu’à la fin de l’année. Dans chaque département, un conseiller « à la sortie de crise  » sera nommé pour aider les entreprises en difficulté à mobiliser les solutions possibles. Un plan de conquête pour le secteur du tourisme sera déployé pour accompagner les professionnels.
Depuis le début de l’année 2021, l’État a versé 990 millions d’euros, via le fonds de solidarité, à des activités savoyardes. Au niveau du tourisme, on dénombre 234 millions d’euros d’aide pour les hébergements et les restaurants, 115 millions pour le commerce, 113 millions d’euros pour l’enseignement (y compris les écoles de ski). Mais aussi 4 millions pour les stocks saisonniers et 286 millions d’euros pour les remontées mécaniques.

– Ultratrail du Mont -Blanc (23-29 août). Créée en 2003, cette course a pu être organisée cette année en respectant les normes sanitaires, dont le pass sanitaire. Cette épreuve comporte 7 types de courses de différentes longueurs et difficultés et pour différents publics. C’est l’un des plus importants trails au monde. Il attire beaucoup de spécialistes de tous les pays si bien que le nombre d’inscrits doit être limité.
L’épreuve reine fait 171 km et 10.055 mètres de dénivelé positif.  2300 coureurs ont pris le départ le 27 août à 18 heures.   Le vainqueur est le Savoyard François d’Haene qui avait déjà gagné 3 fois la course en 2012, 2014, 2017. Il a fait le parcours en 20h45’59 » soit avec une vitesse moyenne 8,29 km/h. Chez les femmes, c’est l’américaine Courtney Dauwalter qui l’a emporté en 22h30’54, soit à une vitesse moyenne de 7,64 km/h. Malgré le covid beaucoup d’étrangers étaient présents mais moins bien que les années précédentes.
Un coureur tchèque de 35 ans participant à la course des 145 km (Courmayeur – Chamonix) a fait une chute vers minuit et demi dans la descente du Passeur de Pralognan. L’hélicoptère de secours est arrivé très rapidement mais le coureur n’a pu être ranimé. Pour faciliter les opérations de secours, la course a été arrêtée pour tous les coureurs n’ayant pas encore franchi le passage, soit 1200. Donc, seuls les 293 coureurs qui avaient déjà franchi ce passage ont pu terminer le parcours et figurer au classement.

– Thonon: la foire de Crête aura lieu mais en version réduite, du fait de la pandémie. Comme depuis 1477, ce sera le premier jeudi de septembre, donc le 2. Elle sera limitée à un secteur autour de la place de Crête, le nombre de commerçants sera réduit de moitié et le pass sanitaire sera exigé. L’édition 2020 n’avait pu être maintenue.

– Qu’est-ce que le beaufort « chalet d’alpage »? C’est le nec plus ultra des beauforts. Il est fabriqué en altitude avec le lait chaud tout de suite après la traite d’un seul troupeau, donc deux fois par jour et seulement en été.

– Oiseaux de la montagne. Le tétras-lyre est un oiseau de la famille des galliformes, proche des poules. On le trouve dans les Alpes ou dans les Pyrénées entre 1 400 m et 2 300 m, il vit à la lisière de la forêt et au début des alpages. C’est un oiseau emblématique car, au printemps, les mâles font des parades pour impressionner les femelles, dans le but de se reproduire. C’est une espèce qui est en forte régression. Les poules pondent les œufs au sol et il n’est pas rare que l’on dérange la poule ou que l’on écrase les œufs. D’où une forte sensibilisation en direction du public

Le gypaète est un oiseau extraordinaire, au regard de sa taille et de sa coloration. C’est l’un des plus grands vautours en Europe, il fait plus de 2,80 m d’envergure. Ce qui est très impressionnant, est qu’il peut passer très près des gens en montagne. Pour se nourrir, il ne tue pas des animaux comme l’aigle ou la buse, il se contente d’animaux morts. C’est un charognard.

Il y a aussi le « dahut » dont une des particularités serait qu’il a une patte plus courte que l’autre  (ce qui l’aide à marcher dans les pentes) mais il est apparemment invisible car personne ne peut affirmer l’avoir vu.

– Des Savoyards se distinguent, cette année, par des inventions insolites. L’Annécien Christophe Labbé a inventé des boules de pétanque comportant 3 bosses. Ainsi, malgré le talent du tireur, on ne sait pas quel trajet fera la boule en roulant. Donc le résultat du jeu dépend surtout du hasard et non du talent des joueurs, ce qui donne à tous la possibilité de gagner la partie.
Richard Bertoni a inventé une micro-dosette de café sans eau que l’on peut sucer comme un bonbon.
Delphine Letort vient de créer une petite entreprise, « Histoires de vie », dont l’objet est de développer un concept original d’hommage aux morts qui consiste à afficher sur les tombes un QR code qui renvoie à une biographie accessible sur internet.
Samir Hamnache et Benoît Joandel ont inventé un appareil qui permet d’accrocher les bâtons de skis sur le garde-corps des télésièges et donc de libérer les mains.
Jean-Marie Caoudal, a mis au point l’application Veertus, accessible par smartphone, qui permet d’essayer virtuellement des vêtements avant de les acheter.

– La Toussuire : semaine de la gastronomie consacrée à la pâtisserie, du 16 au 20 août. L’objet de de cette semaine, organisée par l’office de tourisme, était aussi de mettre en valeur les produits locaux. Des ateliers étaient consacrés à « la crème brulée », aux « boulettes énergétiques crues », au « biscuit de Savoie avec compotée de myrtilles » et un atelier « macarons, chocolat et tomme de Savoie ».

– Le repaire de Mandrin. Les vacances sont aussi un temps consacré à la culture, notamment des musées lorsque le temps pousse à le faire. A Saint-Genis sur Guiers, le repaire Louis Mandrin attire beaucoup de monde car, à son époque, il luttait farouchement contre les excès du Fisc d’alors. Son arrestation créa un litige entre la France et le Royaume de Piémont-Sardaigne. En effet, il fut arrêté en Savoie, au château de Rochefort distant de 5 km de la frontière, par des soldats français déguisés en paysans. C’était le 11 mai 1755. La justice française d’alors avait été très rapide, si bien que Mandrin fut condamné à mort et exécuté le 24 mai 1755 à Valence, soit bien avant qu’arrive l’ordre du roi de France ordonnant de remettre le prisonnier à la police sarde.

– Flumet : découverte de traces de listéria. La coopérative fruitière du Val d’Arly a annoncé que des traces de listéria ont été découvertes dans la fabrication des reblochons lors de contrôles réguliers effectués par le personnel. Les règles sanitaires étant très rigoureuses pour les fromages au lait cru, la coopérative a préféré détruire tous les reblochons fabriqués dont la date limite de consommation va du 2 août au 16 septembre. Ce qui représente une perte de 30 tonnes de fromage, soit 500.000 euros environ, couverts en partie par les assurances.  C’est la première fois que la coopérative est victime de la listéria. Ce sont les conditions météorologiques extrêmes de cet été qui ont pu favoriser le développement de la listéria dans la terre, celle-ci se transmettant au lait, au moment de la traite, via des mamelles « polluées ».
Cette coopérative est très importante : elle regroupe 80 producteurs et produit chaque année 1 000 tonnes de reblochon, 300 tonnes de raclette, 250 tonnes de beaufort, 250 tonnes de tommes de Savoie et des produits laitiers. Elle emploie 100 salariés.

– Accidents de l’été. Parmi les nombreux accidents de toutes natures dont sont victimes les vacanciers, on dénote un nombre toujours plus croissant d’accidents de VTT, souvent graves. C’est ainsi que le 16 août, à Saint-Sorlin-d’Arves, un jeune homme de 15 ans et, à Valloire, une adolescente de 14 ans s’étaient blessés à VTT.  Les deux victimes ont été héliportées vers l’hôpital de Saint-Jean-de-Maurienne.

Le 17 août, un jeune de 18 ans qui évoluait en dehors de la piste officielle des Gets, est brutalement tombé à terre. Malgré le secours de moyens médicaux, il n’a pu survivre, à ses blessures.

Le même jour, à Morzine, un adolescent âgé d’une douzaine d’années souffrant d’un traumatisme crânien, suite à une lourde chute lors d’une descente, a dû être évacué aux Hôpitaux universitaires de Genève.

– Renouvellement de la concession de l’aéroport d’Annecy. Un contentieux avait été engagé par un groupe d’opposants (ancien concessionnaire, riverains, associations, élus de la ville d’Annecy et de la communauté d’agglomération) mettant en cause, notamment, l’utilité de cet aéroport situé en périphérie de la ville. Le Conseil d’état a rejeté ce recours et a approuvé la concession pour une durée de 15 ans au groupe Vinci, choisi par le département, à compter du 1er janvier 2022, en remplacement du groupe EDEIS.
Vinci s’est engagé a lancé un plan d’investissement de 10 millions d’euros pour développer l’aviation d’affaires et de loisirs, améliorer la piste, réaménager l’aérogare et mener une politique environnementale ambitieuse.

-Talloires : un sauvetage miraculeux. Le 11 août, deux femmes de ménages travaillaient dans l’hôtel du lac. Mais, subitement, une des deux femmes est victime d’un arrêt cardiaque. Bien que n’ayant aucune connaissance médicale, l’autre femme a eu le réflexe de saisir un défibrillateur se trouvant à proximité. A l’aide du mode d’emploi, elle réussit à mettre en route l’appareil puis d’appeler les secours.

Les Savoyards d’ici et d’ailleurs. Depuis janvier 2016, une journaliste de la station de radio france bleu pays de Savoie s’entretient chaque semaine, du lundi au vendredi, avec un savoyard expatrié ou avec un étranger venu s’installer en Savoie.      Lors des dernières semaines, elle a interrogé :  Bettina du Brésil à Ambilly ; Amandine de Tarentaise au Canada ; Dorian de Sée en Nouvelle Zélande; Philippe du Bourget du Lac en Australie; Sou de Thaïlande à Annecy; Fabrice de St Martin de Bellevue à St Denis à la Réunion; José du Pérou à Montailleur; Marilou du Sénégal à Aix-les-Bains; Mathilde de la Plagne en Norvège.
Consulter le site : Les Savoyards d’Ici ou d’Ailleurs – Émission sur France Bleue Pays de Savoie.    NB l’émission est arrêtée pendant la période des vacances.

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-Prochaine publication : le 15 septembre 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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 – Coronavirus : éléme

 

 

 

nts statistiques. A la date du 31 août 2021, la France recense 11.052 hospitalisations en cours dont 2.259 en réanimation. À cette même date, 113.881 personnes sont décédées depuis le début de l’épidémie (dont 26.473 en EHPAD).
En Haute-Savoie, Il y a 90 personnes hospitalisées, dont 17 en réanimation, et 1.054 décès. En Savoie, il y a 54 hospitalisations en cours, dont 11 en réanimation et 710 décès.
A la date, du 31 août, 47.990.852 personnes ont été vaccinées au moins une fois, soit 71,05% de la population, et 42.832.336 personnes ont reçu le nombre de vaccinations prévues (1 ou 2 selon le vaccin).
Globalement, la situation s’est légèrement détériorée depuis le début du mois comme le traduisent les indicateurs. Toutefois le taux d’incidence marque une amélioration passant de 217 au 30 juillet à 198 au 31 août, c’est-à-dire que 198 personnes sont contaminées sur une population de 100.000 habitants, ceci calculé sur les 7 derniers jours.

Le gouvernent a donc renouvelé son appel pour que les non vaccinés se fassent rapidement vacciner car c’est la seule solution qui existe actuellement pour éviter le virus, surtout que le dernier variant est très contagieux. Le pass sanitaire est généralement assez bien respecté malgré des opposants qui manifestent encore, par exemple  à Chambéry, Annecy, Albertville  le 29 août. Le ministre de la santé a déjà évoqué l’idée qu’il faudrait sans doute le prolonger après le 1er novembre qui est la date butoir actuelle fixée pat la loi.
Lors de sa visite à Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin) le 31 août, le Premier ministre, s’est  plus optimiste en déclarant qu’on est sur « le bon chemin » en soulignant que les bons chiffres sont le fruit de la vaccination et que la France est maintenant un des pays les plus vaccinés.

 

-Présidence de la République :  Michel Barnier annoncé, le 26 août à Aix les bains, qu’il est candidat à la présidence de la République. Il a une très grande expérience politique (conseiller départemental et présidence du département Savoie, député, ministre, commission européenne…, président du comité d’organisation des jeux olympique d’Albertville de 1992….). Il a écrit une dizaine ouvrages sur l’Europe, la géopolitique, le défi alimentaire…
Il a notamment déclaré  » J’ai l’intention d’être le président d’une France réconciliée, de faire respecter les Français et la France ».

 

La Savoie à la télévision. Le 25 août, l’émission  » Carte au trésor » de France 3 se déroulait autour des lacs Léman, Annecy et du Bourget avec des vues magnifiques sur les paysages savoyards et des explications sur l’histoire et les eaux thermales.

– Economie :  1er septembre, retour à la normale et fin de la plupart des aides gouvernementales liées à la crise sanitaire.   Ce dispositif permettait de compenser la perte de chiffre d’affaires subie par les entreprises du secteur touristique (entre autres). Mais, il reste encore la possibilité de recourir à des  PGE (prêt garanti par l’État) jusqu’à la fin de l’année. Dans chaque département, un conseiller « à la sortie de crise  » sera nommé pour aider les entreprises en difficulté à mobiliser les solutions possibles. Un plan de conquête pour le secteur du tourisme sera déployé pour accompagner les professionnels.
Depuis le début de l’année 2021, l’État a versé 990 millions d’euros, via le fonds de solidarité, à des activités savoyardes. Au niveau du tourisme, on dénombre 234 millions d’euros d’aide pour les hébergements et les restaurants, 115 millions pour le commerce, 113 millions d’euros pour l’enseignement, (y compris les écoles de ski). Mais aussi 4 millions pour les stocks saisonniers et 286 millions d’euros pour les remontées mécaniques.

 

 

 

era chargé de mobiliser les solutions pour les entreprises en difficulté. « Un plan de reconquête pour le secteur du tourisme sera déployé pour accompagner les professionnels », assure encore Bruno Le Maire, en référence aux « annonces du président de la République du 2 juin ».

 

Pays de SavoieTourisme et Covid : l’État débranche la perfusion

Dans un courrier à la députée LR Émilie Bonnivard, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire confirme l’arrêt, au 1er  septembre, de la plupart des aides liées à la crise sanitaire.

Par Frédéric THIERS – Hier à 06:05 | mis à jour hier à 07:16 – Temps de lecture : 6 min

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Les entreprises d’aménagement qui fournissent les domaines skiables ne pourront, selon Émilie Bonnivard, retrouver une activité normale qu’à la fin de l’hiver prochain, à condition que leurs clients aient dégagé suffisamment de chiffre d’affaires pour investir. Photo Le DL /Antoine CHANDELLIER

Le fonds de solidarité, c’est terminé. Ce dispositif, qui permettait de compenser la perte de chiffre d’affaires subie par les entreprises du secteur touristique (entre autres) du fait de la crise sanitaire, cessera de fonctionner le 1er  septembre. Il était déjà dégressif depuis le mois de juin. Pareil pour la prise en charge des coûts fixes, très importante notamment pour les centres de vacances : elle cesse à la fin août.

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990 MILLIONS €

4 millions pour les stocks saisonniers et 286 millions d’euros pour les remontées mécaniques.

L’indemnisation du chômage partiel, pour les entreprises fermées administrativement et celles subissant, du fait des contraintes sanitaires, une baisse de chiffre d’affaires d’au moins 80 %, devient moins intéressante : le reste à charge pour l’employeur passe à 40 %.

Cette sorte de “retour à la normale” a été confirmée à la députée (LR) de la troisième circonscription de la Savoie, Émilie Bonnivard, par Bruno Le Maire. Le ministre de l’Économie annonce seulement qu’il reste possible de recourir au PGE (prêt garanti par l’État) jusqu’à la fin de l’année, avec un différé d’amortissement du capital prolongé d’un an. Tous les PGE devront néanmoins être remboursés, intérêts et capital, au bout de six ans. Pour le reste, c’est un peu “Maintenant, débrouillez-vous”, avec des aménagements. Ainsi, un « conseiller à la sortie de crise » sera nommé dans chaque département. Il sera chargé de mobiliser les solutions pour les entreprises en difficulté. « Un plan de reconquête pour le secteur du tourisme sera déployé pour accompagner les professionnels », assure encore Bruno Le Maire, en référence aux « annonces du président de la République du 2 juin ».

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66-  6666666666666666  de Pralognan menant  vers le Cormet de Roselend

Ultratrail du Mont -Blanc (23-29 août). Créée en 2003, cette course a pu être organisée cette année en respectant les normes sanitaires, dont le pass sanitaire. Cette épreuve comporte 7 types de courses de différentes longueur et difficultés et pour différents publics. C’est un des plus importants trails au monde qui attire beaucoup de spécialistes de tous les pays si bien que le nombre d’inscrits doit être limité.
Cette année, l’épreuve reine fait 171 km et 10.055 mètres de dénivelé positif.  2300 coureurs ont pris le départ le 27 août à 18 heures…..   Le vainqueur est le Savoyard François d’Haene qui avait déjà gagné 3 fois la course en 2012, 2014, 2017. Il a fait le parcours en 20h45’59, soit avec une vitesse moyenne 8,29 km/h. Chez les femmes, c’est l’américaine Courtney Dauwalter qui l’a emporté en 22h30’54, soit à une vitesse moyenne de 7,64 km/h. Malgré le covid beaucoup d’étrangers étaient présents mais moins que les années précédentes.
Un coureur tchèque de 35 ans participant à la course des 145 km (Courmayeur – Chamonix) a fait une chute vers minuit et demi dans la descente du Passeur de Pralognan . L’hélicoptère de secours est arrivé très rapidement mais le coureur n’a pu être ranimé. Pour faciliter les opérations de secours, la course a été arrêtée pour tous les coureurs n’ayant pas encore franchi le passage, soit 1200. Donc seuls les 293 coureurs qui avaient déjà franchi ce passage ont pu terminer le parcours et figurer au classement.

 

555555SAMEDI – 13h46 : D’Haene est le vainqueur de l’édition 2021 de l’UTMB !
2012, 2014, 2017 et maintenant 2021. François D’Haene franchit à l’instant la ligne d’arrivée en 20h45’59 et devient le prem5555

 

 

 

 

 

 

Trail Le tenant absent, un Savoyard et un Américain favoris…Cinq choses à savoir sur l’UTMB

Ce vendredi, à 17 heures, à Chamonix, sera donné le départ de la 18e édition du mythique Ultra Trail du Mont-Blanc (UTMB, 171 km, 10 000 mètres D +), un an après avoir été annulé en raison de la pandémie de la Covid-19. Voici l’essentiel à retenir avant le coup d’envoi.

Par Ju.B. – Aujourd’hui à 08:30 | mis à jour aujourd’hui à 09:04 – Temps de lecture : 3 min

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L’UTMB revient après l’annulation de 2020 en raison de la pandémie de la Covid-19. Photo Le DL /Greg YETCHMENIZA

L’homme à suivre : François D’Haene vise le record de victoires

Avec trois victoires au compteur, François D’Haene est entré depuis longtemps déjà dans la légende de l’Ultra chamoniard. Avec le même nombre de succès que Kilian Jornet, absent de cette édition, et que Xavier Thevenard, en lice mais dans l’inconnu sur sa forme , le Savoyard a l’occasion de devenir le seul recordman s’il parvient à accrocher une quatrième bague à ses phalanges. Après sa victoire tonitruante sur la Hardrock mi-juillet (161 km) où il a même chipé le chrono de référence de Kilian Jornet, aura-t-il la fraîcheur pour récidiver sur l’UTMB. C’est toute la question.

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Le grand absent : Pau Capell cède sa couronne

Vainqueur en 2019 en menant la course de bout en bout, l’Espagnol Pau Capell ne défendra pas son titre sur les rampes du Mont-Blanc. Opéré d’un genou en juillet, il n’a pu reprendre la course à pied que mi-août, enchaînant en revanche les kilomètres à vélo. Mais c’était beaucoup trop juste pour aller se frotter aux 170 kilomètres de l’épreuve même s’il a quand même fait le déplacement à Chamonix cette semaine.

Le chrono : 19 h 01’54’’

C’est celui de François D’Haene lors de sa victoire en 2017 à l’occasion de l’édition la plus relevée de l’histoire. C’est surtout la seule fois que la barrière horaire des 20 heures est tombée, si l’on fait évidemment exception des éditions 2010 (Jez Bragg) et 2012 (François D’Haene) où le parcours avait été largement raboté en raison de la météo. Cette édition 2017 est restée dans la légende avec pour les places d’honneur derrière D’Haene : Jornet, Tollefson, Thevenard, Walmsley et Capell. Rien que ça. A titre de comparaison, Guillaume Keller, lanterne rouge en 2019, avait bouclé en 46h55’30.

La phrase : « Il n’y a pas trop, trop de stratégie »

François D’Haene, triple vainqueur de l’épreuve : « Sur l’ultra trail, il n’y a pas trop, trop de stratégie, il faut s’adapter du mieux possible. Ce sera la clé, de s’adapter au mieux en fonction des sensations, de la météo et des autres athlètes. »

Le chiffre : 3

Annulé en 2020 à cause de la Covid-19, l’UTMB revient donc en 2021 mais la pandémie plane toujours et a eu un impact sur la provenance des inscrits. En effet, cette édition sera plus « européenne » avec près de 5000 coureurs sur les différentes courses – soit la moitié – venus de trois pays à savoir la France, l’Espagne et le Royaume-Uni. La Chine ne sera plus que la 13e nation la plus représentée (5e en 2019).

Le palmarès de l’UTMB

LE PALMARèS MASCULIN

2003 : Dawa Sherpa (NEP)

2004 : Vincent Delebarre

2005 : Christophe Jaquerod (SUI)

2006 : Marco Olmo (ITA)

2007 : Marco Olmo (ITA)

2008 : Kilian Jornet (ESP)

2009 : Kilian Jornet (ESP)

2010 : Jez Bragg (GBR)

2011 : Kilian Jornet (ESP)

2012 : François D’Haene

2013 : Xavier Thevenard

2014 : François D’Haene

2015 : Xavier Thevenard

2016 : Ludovic Pommeret

2017 : François D’Haene

2018 : Xavier Thevenard

2019 : Pau Capell (ESP)

2020 : épreuve non disputée

LE PALMARèS FEMININ

2003 : Krissy Moehl (USA)

2004 : Colette Borcard (SUI)

2005 : Lizzy Hawker (GBR)

2006 : Karine Herry

2007 : Nikki Kimball (USA)

2008 : Lizzy Hawker (GBR)

2009 : Krissy Moehl (USA)

2010 : Lizzy Hawker (GBR)

2011 : Lizzy Hawker (GBR)

2012 : Lizzy Hawker (GBR)

2013 : Rory Bosio (USA)

2014 : Rory Bosio (USA)

2015 : Nathalie Mauclair

2016 : Caroline Chaverot

2017 : Nuria Picas (Esp)

2018 : Francesca Canepa (ITA)

2019 : Courteney Dauwalter (USA)

2020 : épreuve non disputée


Chamonix/Bourg-Saint-Maurice
Ce que l’on sait de la chute mortelle d’un coureur tchèque sur une des épreuves de l’UTMB

Un coureur tchèque de 35 ans aligné sur la TDS est décédé dans la nuit de mardi à mercredi après une chute dans la descente du Passeur de Pralognan (Savoie). Les coureurs situés derrière lui ont vu leur course neutralisée après avoir dû longtemps patienter, le temps du secours en hélicoptère.

Par Baptiste SAVIGNAC – 25 août 2021 à 19:35 | mis à jour hier à 19:43 – Temps de lecture : 5 min

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Les coureurs qui n’avaient pas franchi le passage de Pralognan ont été bloqués par la direction de course côté Bourg-Saint-Maurice pour faciliter l’opération de secours. Certains traileurs ont attendu plusieurs heures dans leur couverture de survie. Photo DR

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Photo DR

L’écran des montres des traileurs affichait 0h25 ce mercredi 25 août lorsque le comité de course de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc (UTMB) a été informé qu’un coureur de la TDS (*), la deuxième plus longue épreuve organisée par l’UTMB, venait de chuter gravement dans la descente du Passeur de Pralognan.

Une section du parcours située 62,3 kilomètres après le départ de Courmayeur (Italie) et réputée pour être escarpée. Le coureur tchèque qui venait de passer le col entamait la descente du passage technique vers le Cormet de Roselend lorsqu’il a commis une erreur le faisant chuter sur près de 80 mètres.

À la demande de l’organisation, les services de l’État ont fait appel à l’hélicoptère de la gendarmerie Choucas 73 pour porter secours au coureur.

Une opération rendue complexe tant par la topographie que par la nuit. Le pilote de la section aérienne de gendarmerie de Modane et son mécanicien ont dû treuiller deux gendarmes secouristes du Peloton de gendarmerie de haute montagne de la Savoie et un médecin dans un pierrier, avec un vent assez fort, à une altitude supérieure à 2 500 mètres.

Le premier mort d’origine traumatologique de l’histoire de l’UTMB

Utilisant les équipements de vision nocturne, le pilote et l’équipe de secours n’ont pas été “aidés” par la lune à contre-jour. « Heureusement, l’organisation a bloqué plus bas les coureurs de sorte que la lumière de leurs lampes frontales ne nous gêne pas », expliquait le pilote après ce vol nocturne.

Malgré l’intervention médicale, le coureur tchèque n’a pas pu être réanimé et a succombé à ses blessures. Un décès qui bouleverse « la grande famille des traileurs, et plus particulièrement celle de l’UTMB ». Cette mort d’origine traumatologique est la première de l’histoire de la course créée en 2003.

Cet accident reste donc un phénomène rarissime. Toutes les mesures de sécurité habituelles avaient été mises en œuvre pour cette édition 2021 de la TDS. « Le passage était sécurisé avec une ligne de vie et l’équipe de secours était en place pour soutenir les athlètes sur cette portion », rappelaient le médecin de la course, Patrick Basset et la directrice de l’épreuve, Isabelle Viseux-Poletti lors d’une conférence de presse tenue dans l’urgence mercredi matin.

Des coureurs contraints de patienter 5 heures dans leur couverture de survie

Une enquête du parquet d’Albertville a toutefois été ouverte pour déterminer les causes de l’accident.

Les 293 coureurs ayant pu franchir le passage technique avant leur homologue tchèque n’ont pas eu à couper leur effort et ont continué vers Chamonix, où certains ont appris avec effroi la nouvelle. Ceux situés derrière la victime se sont vus longtemps bloqués dans les kilomètres précédant le lieu du drame.

Certains ont attendu près de 5 heures, blottis dans leur couverture de survie avant d’être invités à redescendre jusqu’à Bourg-Saint-Maurice, où plus de 1 200 coureurs ont été rapatriés par l’organisation jusqu’à la capitale de l’alpinisme. Pour eux, la course fut donc « neutralisée ». « Étant donné la durée de l’évacuation, et pour assurer la sécurité des coureurs, nous avons pris cette lourde décision », expliquait la directrice de l’épreuve.

Sous le choc, la grande majorité des coureurs ayant pris le départ n’ont ainsi pas pu terminer les 145 km que comptait leur course d’ultra-endurance. Endeuillée, la grande communauté des traileurs réunie à Chamonix tout au long de la semaine du “sommet mondial du trail” n’a pas pour autant l’intention de tout arrêter. Les trois autres courses de l’UTMB n’ayant pas encore démarré partiront comme prévu initialement.

(*) Acronyme de “Sur les Traces des Ducs de Savoie”, la TDS propose un parcours de 145 km reliant Courmayeur à Chamonix.

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« On croise toujours les doigts pour ne pas vivre ça mais il y a malheureusement des fois où ça arrive »

Déjà loin devant, les meilleurs coureurs en lice n’ont pas été impactés par le drame jusqu’à l’arrivée. La direction a préféré ne pas les prévenir de l’accident avant qu’ils n’atteignent la place du Triangle de l’Amitié à Chamonix. La joie d’en finir a donc rapidement été mêlée d’un étrange sentiment de malaise. « J’ai appris ça à 100 mètres de la ligne. On ne me l’a pas dit avant. C’est toujours malheureux. Sur chaque évènement d’outdoor, on sait que ça peut arriver. On croise toujours les doigts pour ne pas vivre ça mais il y a malheureusement des fois où ça arrive », regrettait Benoît Girondel, qui reprenait son souffle après sa deuxième place.

Le troisième de l’épreuve, Arthur Joyeux-Bouillon, a également appris la nouvelle à l’arrivée. « Ça met un bon coup. Je connais par cœur le parcours, je sais où ça a eu lieu. C’est vraiment un col raide, il y a des marches d’un mètre, il y a une ligne de vie. Personnellement, je l’utilise car il suffit que vous ayez le bout du pied qui tape sur un caillou et vous tombez sur des rochers. Ça peut aller très, très vite. Mais ce n’était pas glissant, je n’ai pas eu de souci à cet endroit. C’est malheureux. On se met tous à la place de la famille et de la personne qui est décédée aussi car on y est tous passé. On s’entraîne tous. Ce sont les risques de ce sport », déclarait, plein de compassion, celui qui fut l’un des rares coureurs à avoir pu aller au bout de la TDS.

Étienne Loisel (au centre), à l’arrivée d’un trail à Val d’Isère en 2019. Archives photo Le DL /D.M.

« TOUT PRATIQUANT DE LA MONTAGNE EST SOUMIS À CE RISQUE »

Étienne Loisel est accompagnateur en montagne diplômé d’État, pratiquant de trail et de ski-alpinisme. Le Chambérien, qui n’a jamais participé à une course organisée dans le cadre de l’UTMB, livre son point de vue sur le drame survenu lors de l’épreuve “Sur les Traces des Ducs de Savoie”.

« Ce sont les aléas de la course en montagne, insiste-t-il. Il y a toujours un risque objectif, il peut être lié au terrain, comme les chutes de pierres, ou à une mauvaise chute. Qu’on fasse de la randonnée, du trail, du VTT, tout pratiquant de la montagne est soumis à ce risque. C’est la faute à personne. Je ne suis pas un spécialiste des grandes distances mais il y a certainement des facteurs aggravants comme la fatigue, surtout en pleine nuit. Sur des courses avec une grosse organisation comme l’UTMB, avec des bénévoles partout sur le parcours, des ravitaillements, je ne sais pas s’il n’y a pas une espèce de consensus psychologique pour se dire : “On est en sécurité, il n’y a pas de risque”. […] Sauf qu’on est plus à l’écoute seul que dans une course ou un peloton. Quand j’encadre des stages de trail en tant qu’accompagnateur en montagne, parfois on se tire la bourre mais je ne cesse de leur répéter que le chrono est une chose, mais que la vie passe en premier. »

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Chamonix/Bourg-Saint-MauriceCe que l’on sait de la chute mortelle d’un coureur tchèque sur une des épreuves de l’UTMB

 

Par Baptiste SAVIGNAC293 – Hier à 19:35 | mis à jour hier à 20:00 – Temps de lecture : 5 min

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Les coureurs qui n’avaient pas franchi le passage de Pralognan ont été bloqués par la direction de course côté Bourg-Saint-Maurice pour faciliter l’opération de secours. Certains traileurs ont attendu plusieurs heures dans leur couverture de survie. Photo DR

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L’écran des montres des traileurs affichait 0h25 ce mercredi 25 août lorsque le comité de course de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc (UTMB) a été informé qu’un coureur de la TDS (*), la deuxième plus longue épreuve organisée par l’UTMB, venait de chuter gravement dans la descente du Passeur de Pralognan.

Une section du parcours située 62,3 kilomètres après le départ de Courmayeur (Italie) et réputée pour être escarpée. Le coureur tchèque qui venait de passer le col entamait la descente du passage technique vers le Cormet de Roselend lorsqu’il a commis une erreur le faisant chuter sur près de 80 mètres.

À la demande de l’organisation, les services de l’État ont fait appel à l’hélicoptère de la gendarmerie Choucas 73 pour porter secours au coureur.

Une opération rendue complexe tant par la topographie que par la nuit. Le pilote de la section aérienne de gendarmerie de Modane et son mécanicien ont dû treuiller deux gendarmes secouristes du Peloton de gendarmerie de haute montagne de la Savoie et un médecin dans un pierrier, avec un vent assez fort, à une altitude supérieure à 2 500 mètres.

Le premier mort d’origine traumatologique de l’histoire de l’UTMB

Utilisant les équipements de vision nocturne, le pilote et l’équipe de secours n’ont pas été “aidés” par la lune à contre-jour. « Heureusement, l’organisation a bloqué plus bas les coureurs de sorte que la lumière de leurs lampes frontales ne nous gêne pas », expliquait le pilote après ce vol nocturne.

Malgré l’intervention médicale, le coureur tchèque n’a pas pu être réanimé et a succombé à ses blessures. Un décès qui bouleverse « la grande famille des traileurs, et plus particulièrement celle de l’UTMB ». Cette mort d’origine traumatologique est la première de l’histoire de la course créée en 2003.

Cet accident reste donc un phénomène rarissime. Toutes les mesures de sécurité habituelles avaient été mises en œuvre pour cette édition 2021 de la TDS. « Le passage était sécurisé avec une ligne de vie et l’équipe de secours était en place pour soutenir les athlètes sur cette portion », rappelaient le médecin de la course, Patrick Basset et la directrice de l’épreuve, Isabelle Viseux-Poletti lors d’une conférence de presse tenue dans l’urgence mercredi matin.

Des coureurs contraints de patienter 5 heures dans leur couverture de survie

Une enquête du parquet d’Albertville a toutefois été ouverte pour déterminer les causes de l’accident.

Les 293 coureurs ayant pu franchir le passage technique avant leur homologue tchèque n’ont pas eu à couper leur effort et ont continué vers Chamonix, où certains ont appris avec effroi la nouvelle. Ceux situés derrière la victime se sont vus longtemps bloqués dans les kilomètres précédant le lieu du drame.

Certains ont attendu près de 5 heures, blottis dans leur couverture de survie avant d’être invités à redescendre jusqu’à Bourg-Saint-Maurice, où plus de 1 200 coureurs ont été rapatriés par l’organisation jusqu’à la capitale de l’alpinisme. Pour eux, la course fut donc « neutralisée ». « Étant donné la durée de l’évacuation, et pour assurer la sécurité des coureurs, nous avons pris cette lourde décision », expliquait la directrice de l’épreuve.

Sous le choc, la grande majorité des coureurs ayant pris le départ n’ont ainsi pas pu terminer les 145 km que comptait leur course d’ultra-endurance. Endeuillée, la grande communauté des traileurs réunie à Chamonix tout au long de la semaine du “sommet mondial du trail” n’a pas pour autant l’intention de tout arrêter. Les trois autres courses de l’UTMB n’ayant pas encore démarré partiront comme prévu initialement.

(*) Acronyme de “Sur les Traces des Ducs de Savoie”, la TDS propose un parcours de 145 km reliant Courmayeur à Chamonix.

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Le troisième de l’épreuve, Arthur Joyeux-Bouillon, a également appris la nouvelle à l’arrivée. « Ça met un bon coup. Je connais par cœur le parcours, je sais où ça a eu lieu. C’est vraiment un col raide, il y a des marches d’un mètre, il y a une ligne de vie. Personnellement, je l’utilise car il suffit que vous ayez le bout du pied qui tape sur un caillou et vous tombez sur des rochers. Ça peut aller très, très vite. Mais ce n’était pas glissant, je n’ai pas eu de souci à cet endroit. C’est malheureux. On se met tous à la place de la famille et de la personne qui est décédée aussi car on y est tous passé. On s’entraîne tous. Ce sont les risques de ce sport », déclarait, plein de compassion, celui qui fut l’un des rares coureurs à avoir pu aller au bout de la TDS.

Étienne Loisel (au centre), à l’arrivée d’un trail à Val d’Isère en 2019. Archives photo Le DL /D.M.

« TOUT PRATIQUANT DE LA MONTAGNE EST SOUMIS À CE RISQUE »

Étienne Loisel est accompagnateur en montagne diplômé d’État, pratiquant de trail et de ski-alpinisme. Le Chambérien, qui n’a jamais participé à une course organisée dans le cadre de l’UTMB, livre son point de vue sur le drame survenu lors de l’épreuve “Sur les Traces des Ducs de Savoie”.

« Ce sont les aléas de la course en montagne, insiste-t-il. Il y a toujours un risque objectif, il peut être lié au terrain, comme les chutes de pierres, ou à une mauvaise chute. Qu’on fasse de la randonnée, du trail, du VTT, tout pratiquant de la montagne est soumis à ce risque. C’est la faute à personne. Je ne suis pas un spécialiste des grandes distances mais il y a certainement des facteurs aggravants comme la fatigue, surtout en pleine nuit. Sur des courses avec une grosse organisation comme l’UTMB, avec des bénévoles partout sur le parcours, des ravitaillements, je ne sais pas s’il n’y a pas une espèce de consensus psychologique pour se dire : “On est en sécurité, il n’y a pas de risque”. […] Sauf qu’on est plus à l’écoute seul que dans une course ou un peloton. Quand j’encadre des stages de trail en tant qu’accompagnateur en montagne, parfois on se tire la bourre mais je ne cesse de leur répéter que le chrono est une chose, mais que la vie passe en premier. »

 

 

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Haute-SavoieChamonix : prudence est mère de renaissance pour l’UTMB

Annulé l’an dernier en raison du contexte pandémique, le sommet mondial du trail peut enfin faire son grand retour ce lundi 23 août grâce à l’instauration du pass sanitaire et des mesures strictes. Une édition 2021 par ailleurs exceptionnellement très européenne.

Par Baptiste SAVIGNAC – 22 août 2021 à 16:46 | mis à jour le 22 août 2021 à 20:42 – Temps de lecture : 3 min

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Avec l’Américain Jim Walmsley et le Français Xavier Thévenard, François d’Haene (ci-dessus), tricolore lui aussi, sera l’un des grands favoris de la course reine. Une épreuve qu’il a déjà remportée à trois reprises, comme son rival et ami Xavier Thévenard. Archives photo Le D L/Greg YETCHMENIZA

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L’UTMB 2021 n’a pas encore commencé qu’il donne déjà le sourire aux organisateurs. Privés de leur événement l’an dernier par une crise qui a durement affecté les relations humaines de chacun, voilà qu’ils retrouvent le plaisir d’échanger avec les suisses, italiens et les élus des communes françaises autour du Mont-Blanc. « Un sentiment de renaissance nous anime », confie le co-fondateur de l’épreuve Michel Poletti. Sentiment, dont l’intensité devrait être décuplée lorsque les 10 000 coureurs attendus fouleront de nouveau les sentiers du massif.

Depuis 2003, Michel Poletti œuvre à l’organisation de l’Ultra-trail du Mont-Blanc , épreuve devenue une référence mondiale pour tous les passionnés de course à pied en montagne et d’ultra-endurance. Pour cette 18e  édition, le co-fondateur a laissé la direction à sa fille Isabelle Poletti. Le Chamoniard ne lèvera pas pour autant le pied, puisqu’il participera à la TDS, l’une des huit courses qui animera la dernière semaine du mois d’août.

Le pass sanitaire obligatoire pour les coureurs, bénévoles et partenaires

Pourtant cette renaissance n’était pas courue d’avance. Lors des inscriptions en janvier, l’espoir d’un été sans contraintes pandémiques rôdait. Depuis, la quatrième vague a déferlé contraignant en juin dernier l’organisation à proposer aux coureurs qui ne pourraient se rendre à Chamonix fin août, de reporter d’un an leur participation. 1 000 d’entre eux venant principalement de pays lointains ont ainsi prudemment décalé leur venue, laissant la place à 1 000 autres malheureux du tirage au sort, principalement européen.

Avant même qu’il ne devienne obligatoire, l’UTMB Mont-Blanc demandait aux coureurs, bénévoles et exposants de présenter un pass sanitaire. Une condition essentielle pour que l’événement, dont les retombées économiques et touristiques restent majeures pour la vallée de Chamonix , ne soit pas perçu comme un facteur de contamination aggravant considérablement le contexte sanitaire local. En moyenne, l’UTMB concentre 55 000 nuitées et génère près de 8 millions d’euros de retombées dans la vallée.

En plus du pass sanitaire, plusieurs autres mesures qui rendront cette fête du trail un tout petit moins spontanée ont été prises prudemment par l’équipe dirigée par Isabelle Poletti. Les départs se feront en vague pour toutes les courses. Celui de l’emblématique Ultra-trail de 171 kilomètres pour 10 000 mètres de dénivelé se fera quant à lui vendredi 27 août à 17 h place du triangle de l’amitié à Chamonix. Les 150 coureurs membres de l’élite s’élanceront dans une première vague pendant que les 2 000 autres attendront leur tour sur le Champ du Savoy.

Comme les éditions précédentes, Chamonix accueillera place du Triangle de l’amitié la plupart des arrivées. Celle-ci ne sera pas bouclée mais une zone sera réservée pour les partenaires, les médias et quelques invités qui devront présenter aux aussi un pass sanitaire pour y accéder. Le public masqué pourra plus facilement encourager les athlètes épuisées dans la rue Paccard.

Des coureurs obligés de venir avec leur gobelet et couverts

Le protocole sanitaire prévoit aussi des mesures pendant la course. Les coureurs devront ainsi présenter aux ravitaillements leur gobelet, leur bol et couverts aux bénévoles après s’être généreusement lavé les mains au gel hydroalcoolique.

Mais pour chacun des 10 000 coureurs prêts à dépasser leur limite sur des dizaines de kilomètres, ces changements contraignants sont un mal pour un bien. La condition pour revivre ce “sommet mondial du trail” qui les a tant fait rêver depuis deux ans.

 

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  • Trail du Mont-Blanc du 22 aout au 29 août 2021Programme La course n’avait pas pu être organisé en en 2020 en raison de la pandémie mais cette année une organisation particulière a été mise en place . C’est une course qui fait partie des plus importants trails organisés dans le monde.se situe par
  • La course principale partira le 27 août 2021 à 18h
  • Place Triangle Amitié Chamonix elle fait 171 km et 10300 dénivelé. » positif
  • Trail XXL (> 210 kmE)
  • 171 km
  • 10300 m D+

173 km     70 km de dénivelé positif

Trail du Mont-BlancUTMB : davantage de Français et d’Européens que les autres années

Par B.S. – Aujourd’hui à 06:04 – Temps de lecture : 1 min

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Avec le retrait de certains coureurs de pays lointains, davantage de Français et d’Européens participent cette année à l’UTMB. Archives photo Le DL /Greg YETCHMENIZA

Avec la pandémie de coronavirus, l’UTMB a vu son organisation quelque peu modifiée. La nationalité de ses coureurs le fut tout autant. Les frontières partiellement fermées et la difficulté de voyager dans ce monde encore imprégné de la Covid ont empêché la participation massive des coureurs les plus éloignés.

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La Chine qui était la 5e  nation la mieux représentée en 2019 retombe à la 13e  place cette année. La France, l’Espagne et le Royaume-Uni avec un total de plus de 5 000 coureurs, soit la moitié de ceux engagés restent en tête de ce classement. Une surreprésentation qui a fait le bonheur de quelques locaux, malheureux lors des premiers tirages au sort mais qui se sont vus repêcher après le report de certains coureurs étrangers. Près de 300 coureurs américains seront tout de même présents pour cet événement devenu vraiment mondial. Car même pour une édition avec des mesures sanitaires strictes, 87 pays seront représentés.

Sur le plan sportif, l’UTMB profite toujours de sa notoriété avec une fois de plus la présence du gratin mondial de l’ultra-trail chez les hommes comme chez les femmes. En tout, près de 170 athlètes professionnels sont inscrits sur l’événement ce qui en fait le rassemblement le plus prisé de la saison.

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trailUTMB : qui est Arthur Garcin, 14 ans, le plus jeune participant de l’édition 2021 ?

Par Julien BABAUD – Aujourd’hui à 16:05 | mis à jour aujourd’hui à 16:34 – Temps de lecture : 2 min

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Arthur Garcin le plus jeune engagé (YCC) toutes courses confondues lors de la semaine de l’UTMB 2021.  Photo DR

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Arthur Garcin le plus jeune engagé (YCC) toutes courses confondues lors de la semaine de l’UTMB 2021. Photo DR

À 14 ans, Arthur Garcin est le plus jeune coureur de toutes les courses de la semaine chamoniarde. En lice ce mercredi (10h), sur le 5km de la YCC (Youth Chamonix Courmayeur) car son âge l’empêche de s’aligner sur une plus longue distance, il marche dans les traces de ses parents qui se sont souvent alignés sur les différents formats.

On a bien tenté de le lancer sur une forme de filiation, sur une certaine idée d’un destin ou, au moins, ne serait-ce qu’un symbole. C’était la facilité. Arthur Garcin est le rookie de la semaine et il a pour géniteurs Aurélie et Olivier, qui compilent des participations à peu près à toutes les courses proposées par la machine UTMB. Alors, son rêve, forcément, c’est de lui aussi aller s’user la couenne sur les 170 bornes de la course-reine un jour ou l’autre, non ? « Je ne sais déjà pas ce que je vais manger ce soir alors on verra bien », balance le minot, né à Sallanches, qui vit aux Houches et entrera en troisième en septembre.

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« Petit, j’aimais aller le plus vite possible »

Mais quand même. Avant d’intégrer le ski-études au collège Frison-Roche à Chamonix, Arthur Garcin avait débuté par la course à pied, dès 10 ans. Dans cette famille de sportifs – « on va dire qu’on s’occupe le dimanche », corrige le paternel – ça ne pouvait que lui tomber dessus. « J’aime courir tout simplement, explique-t-il. On est toujours allé en montagne et, petit, j’aimais aller le plus vite possible, courir comme un dératé en montée sans raison, être cuit au bout de deux mètres et devoir concéder que les parents avaient raison », sourit-il. Un peu lassé du ski alpin, il a repris la course à pied au club de Chamonix, kiffe sur la piste d’athlétisme comme sur les sentiers, et se teste aussi au skate avec ses potes.

Trop jeune pour se coltiner les 15 bornes de la YCC, il devra se contenter du plus petit format. Il l’a préparée mais pas aussi bien qu’il aurait voulu. Il y a eu les vacances à la mer où il n’a pas pu faire de dénivelé et la Covid-19 qu’il a attrapé « un peu fort », souffle-t-il. « J’y vais pour m’amuser, je verrai sur le tas mais je vais me donner », promet-il. « Il va y aller au talent », se marre le papa. Mais quand même, cet UTMB ? « Pourquoi pas, on verra d’ici là comment ça se passe. Si déjà j’arrivais à être un jour au départ, ce serait incroyable. » Tombé dans la marmite.

 

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Chamonix : prudence est mère de renaissance pour l’UTMB

Annulé l’an dernier en raison du contexte pandémique, le sommet mondial du trail peut enfin faire son grand retour ce lundi 23 août grâce à l’instauration du pass sanitaire et des mesures strictes. Une édition 2021 par ailleurs exceptionnellement très européenne.

Par Baptiste SAVIGNAC – Hier à 16:46 | mis à jour hier à 20:42 – Temps de lecture : 3 min

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Avec l’Américain Jim Walmsley et le Français Xavier Thévenard, François d’Haene (ci-dessus), tricolore lui aussi, sera l’un des grands favoris de la course reine. Une épreuve qu’il a déjà remportée à trois reprises, comme son rival et ami Xavier Thévenard. Archives photo Le D L/Greg YETCHMENIZA

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L’UTMB 2021 n’a pas encore commencé qu’il donne déjà le sourire aux organisateurs. Privés de leur événement l’an dernier par une crise qui a durement affecté les relations humaines de chacun, voilà qu’ils retrouvent le plaisir d’échanger avec les suisses, italiens et les élus des communes françaises autour du Mont-Blanc. « Un sentiment de renaissance nous anime », confie le co-fondateur de l’épreuve Michel Poletti. Sentiment, dont l’intensité devrait être décuplée lorsque les 10 000 coureurs attendus fouleront de nouveau les sentiers du massif.

Depuis 2003, Michel Poletti œuvre à l’organisation de l’Ultra-trail du Mont-Blanc , épreuve devenue une référence mondiale pour tous les passionnés de course à pied en montagne et d’ultra-endurance. Pour cette 18e  édition, le co-fondateur a laissé la direction à sa fille Isabelle Poletti. Le Chamoniard ne lèvera pas pour autant le pied, puisqu’il participera à la TDS, l’une des huit courses qui animera la dernière semaine du mois d’août.

Le pass sanitaire obligatoire pour les coureurs, bénévoles et partenaires

Pourtant cette renaissance n’était pas courue d’avance. Lors des inscriptions en janvier, l’espoir d’un été sans contraintes pandémiques rôdait. Depuis, la quatrième vague a déferlé contraignant en juin dernier l’organisation à proposer aux coureurs qui ne pourraient se rendre à Chamonix fin août, de reporter d’un an leur participation. 1 000 d’entre eux venant principalement de pays lointains ont ainsi prudemment décalé leur venue, laissant la place à 1 000 autres malheureux du tirage au sort, principalement européen.

Avant même qu’il ne devienne obligatoire, l’UTMB Mont-Blanc demandait aux coureurs, bénévoles et exposants de présenter un pass sanitaire. Une condition essentielle pour que l’événement, dont les retombées économiques et touristiques restent majeures pour la vallée de Chamonix , ne soit pas perçu comme un facteur de contamination aggravant considérablement le contexte sanitaire local. En moyenne, l’UTMB concentre 55 000 nuitées et génère près de 8 millions d’euros de retombées dans la vallée.

En plus du pass sanitaire, plusieurs autres mesures qui rendront cette fête du trail un tout petit moins spontanée ont été prises prudemment par l’équipe dirigée par Isabelle Poletti. Les départs se feront en vague pour toutes les courses. Celui de l’emblématique Ultra-trail de 171 kilomètres pour 10 000 mètres de dénivelé se fera quant à lui vendredi 27 août à 17 h place du triangle de l’amitié à Chamonix. Les 150 coureurs membres de l’élite s’élanceront dans une première vague pendant que les 2 000 autres attendront leur tour sur le Champ du Savoy.

Comme les éditions précédentes, Chamonix accueillera place du Triangle de l’amitié la plupart des arrivées. Celle-ci ne sera pas bouclée mais une zone sera réservée pour les partenaires, les médias et quelques invités qui devront présenter aux aussi un pass sanitaire pour y accéder. Le public masqué pourra plus facilement encourager les athlètes épuisées dans la rue Paccard.

Des coureurs obligés de venir avec leur gobelet et couverts

Le protocole sanitaire prévoit aussi des mesures pendant la course. Les coureurs devront ainsi présenter aux ravitaillements leur gobelet, leur bol et couverts aux bénévoles après s’être généreusement lavé les mains au gel hydroalcoolique.

Mais pour chacun des 10 000 coureurs prêts à dépasser leur limite sur des dizaines de kilomètres, ces changements contraignants sont un mal pour un bien. La condition pour revivre ce “sommet mondial du trail” qui les a tant fait rêver depuis deux ans.

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-Thonon: la foire de Crête aura lieu mais en version réduite, du fait de la pandémie. Comme depuis 1477, ce sera le premier jeudi de septembre, donc le 2. Elle sera limitée à un secteur autour de la place de Crête, le nombre de commerçants sera réduit de moitié et le pass sanitaire sera exigé. L’édition 2020 n’avait pu être maintenue.

Thonon : la foire de Crête aura lieu en version réduiteL’information est tombée ce vendredi 20 août. La foire de Crête pourra finalement bien avoir lieu à Thonon, le jeudi 2 septembre, mais dans une version réduite. La décision a été prise en sous-préfecture de Thonon ce 20 août, après de longues semaines d’incertitudes sur sa tenue, en raison du contexte sanitaire. La foire se limitera à un périmètre autour de la place de Crête, son cœur depuis 1477, date de la première édition de cette grande foire agricole dans le Chablais. Le pass sanitaire sera demandé aux visiteurs. Le nombre de commerçants non-sédentaires sera réduit de moitié. En parallèle, du 28 août au dimanche 5 septembre, la fête foraine s’installera sur une partie de la place de Crête, avec là aussi, un contrôle du pass sanitaire pour accéder aux manèges. Lors du dernier conseil municipal, le lundi 19 juillet, le maintien et l’organisation de la foire de Crête 2021 avaient créé le débat. Face à une annulation pure et simple, le choix d’un périmètre restreint et soumis au contrôle du pass sanitaire a donc été préféré, avec l’aval des autorités préfectorales. L’édition 2020 n’avait pu être maintenue.

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-Qu’est-ce que le beaufort « chalet d’alpage »? C’est le nec plus ultra des beauforts. Il est fabriqué en altitude avec le lait chaud tout de suite après la traite d’un seul troupeau, donc deux fois par jour et seulement en été.

Découvrez les coulisses de la fabrication du beaufort d’alpage à la Côte d’Aime en Tarentaise

C’est le « nec plus ultra » des fromages de montagne. Le beaufort « chalet d’alpage » se distingue de celui d’été ou d’hiver par sa fabrication en altitude, avec le lait encore chaud d’un seul troupeau (de tarines ou d’abondances), deux fois par jour, juste après la traite.  » Typique d’un terroir, ce fromage n’aura pas la même saveur selon l’alpage où il est produit. Il va garder le parfum d’une montagne », estime Laurent Bastien. Le fromager produit chaque été plus de 30 tonnes de meules pour un groupement pastoral au chalet du mont Rosset, à la Côte-d’Aime en Tarentaise.

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-Oiseaux de la montagne. Le tétras-lyre est un oiseau de la famille des galliformes, proche des poules. On le trouve dans les Alpes ou dans les Pyrénées entre 1 400 m et 2 300 m, il vit à la lisière de la forêt et au début des alpages. C’est un oiseau emblématique car au printemps, les mâles font des parades pour impressionner les femelles, dans le but de se reproduire. C’est une espèce qui est en forte régression. Les poules pondent les œufs au sol et il n’est pas rare que l’on dérange la poule ou que l’on écrase les œufs. D’où une forte sensibilisation en direction du public

Le gypaète est un oiseau extraordinaire, au regard de sa taille et de sa coloration. C’est l’un des plus grands vautours en Europe, il fait plus de 2,80 m d’envergure. Ce qui est très impressionnant, est qu’il peut passer très près des gens en montagne. Pour se nourrir, il ne tue pas des animaux comme l’aigle ou la buse,il  se contente d’animaux morts. C’est un charognard.

Il y a aussi le « dahut » dont une des particularités serait qu’il a une patte plus courte que l’autre mais il est apparemment invisible car personne ne peut affirmer l’avoir  vu.

 

Pays de Savoie / L’été des enfantsPourquoi le tétras-lyre est un oiseau emblématique ?

Par Le Dauphiné Libéré – Aujourd’hui à 06:03 – Temps de lecture : 1 min

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Les tétras-lyres sont une espèce en forte régression à cause de nos activités humaines. Archives photo Le DL

Étienne Marle du service scientifique et technique d’Asters, le conservatoire des espaces naturels de Haute-Savoie, nous répond : « Le tétras-lyre est un oiseau de la famille des galliformes, proche des poules.

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On les trouve dans les Alpes ou dans les Pyrénées entre 1 400 m et 2 300 m, ils vivent à la lisière de la forêt et au début des alpages. C’est un oiseau emblématique car au printemps, les mâles font des parades pour impressionner les femelles, dans le but de se reproduire. C’est une espèce qui est en forte régression à cause de nos activités humaines (rando par exemple), car les poules pondent les œufs au sol et il n’est pas rare que l’on dérange la poule ou que l’on écrase les œufs. D’où une forte sensibilisation en direction du public. »

Pays de Savoie / L’été des enfantsPourquoi le gypaète est-il si particulier ?

Par Le Dauphiné Libéré – 15 août 2021 à 12:00 – Temps de lecture : 2 min

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Le gypaète barbu est l’éboueur de nos montagnes. Archives photo Le DL

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Le gypaète barbu est l’éboueur de nos montagnes. Archives photo Le DL

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Sa spécialité c’est sa capacité à manger et à digérer les os. Aussi, il ne va pas se battre avec les autres charognards, comme le renard ou le sanglier. Il va tranquillement attendre qu’il n’y ait plus personne sur le repas et il va finir les carcasses ! Ce qui le rend indispensable dans les écosystèmes, car cela évite la contamination des cours d’eau, c’est l’éboueur de nos montagnes ! ».

 

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-Des Savoyards se distinguent par inventions insolites. L’Annécien Christophe Labbé a inventé des boules de pétanque comportant 3 bosses. Ainsi, malgré le talent du tireur on ne sait pas quel trajet fera la boule en roulant. Donc le résultat du jeu dépendra surtout du hasard et non du talent des joueurs, ce qui donnera à tous la possibilité de gagner la partie.

Richard Bertoni a inventé une micro-dosette de café sans eau que l’on peut sucer comme un bonbon.
Delphine Letort vient de créer une petite entreprise, « Histoires de vie », dont l’objet est de développer un concept original d’hommage aux morts qui consiste à afficher sur les tombes un QR code qui renvoie à une biographie accessible sur internet.
Samir Hamnache et Benoît Joandel ont inventé un appareil qui permet d’accrocher les bâtons de skis sur le garde-corps des télésièges et donc de libérer les mains.
Jean-Marie Caoudal, a mis au point l’application Veertus, accessible par smartphone, qui permet d’essayer virtuellement des vêtements avant de les acheter.

 

Les Savoyards ont des idées .InsoliteLes inventions les plus insolites de nos départements

Nos régionaux ont du talent… Et de l’imagination ! Retour sur les trouvailles utiles et insolites pensées et conçues dans nos départements.

Par Josselin Revel – Aujourd’hui à 06:00 – Temps de lecture : 4 min

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Découvrez ces inventions détenues dans nos départements !

La boule de pétanque asymétrique

Depuis deux ans et demi, Christophe Abbé travaille à la réalisation et à la conception de La Mollette, “la boule de pétanque folle”. Photo Le DL/A.G.

Le sculpteur et designer Annécien Christophe Abbé a créé un concept pour le moins original. « La Mollette » est un jeu de pétanque avec des boules à trois bosses, rendant leur trajectoire imprévisible. Depuis deux ans et demi, cet ancien antiquaire œuvre à la conception puis à la fabrication de cette petite révolution. Avec trois objectifs : rééquilibrer le jeu, donner une chance à tout le monde de gagner, et surtout, apporter une dimension fun et insolite à ce sport traditionnel qu’est la pétanque.

Le pédalo « volant » Le JetCycle Max – ici sur le lac d’Annecy – fonctionne à la seule force des jambes. Photo Le DL/Jean-Marc FAVRE

L’idée d’un engin volant est née il y a huit ans à l’Université Savoie Mont Blanc. Aujourd’hui, le JetCycle Max est né. Unique en son genre à l’échelle mondiale, ce pédalo est installé sur deux foils (des ailes profilées) qui lui permettent, après quelques coups de pédales, de « voler » au-dessus de l’eau. « On se demandait pourquoi il n’existait pas de compétition de pédalo. D’où le projet d’améliorer sa vitesse. On s’est lancé dans ce challenge au département génie mécanique et productique de l’IUT d’Annecy », indique Christophe Depres, maître de conférences et concepteur du projet.

Le café sans eau

Chaque stick de Piccolo contient moins d’un gramme de café. Photo Le DL/Matthieu ESTRANGIN

Ni dosette, ni cafetière, ni filtre… Ni eau ! « Piccolo est le premier café de poche au monde à se consommer sans eau », assure son créateur, Richard Bertoni. Comment ça marche ? Les micros dosettes de café Piccolo, après ingurgitation, fondent naturellement sur la langue. Sucré ou non, les cafés conservent tous leurs arômes. « On est sur une innovation de rupture dans un secteur où il n’y a eu qu’une innovation depuis au moins trente ans, la dosette » dixit le président de l’entreprise Innocafé.

L’hommage aux morts connecté

Delphine Letort aime visiter les cimetières et admire les personnes qui travaillent dans le funéraire. Ses “histoires de vie” permettent de mieux connaître les défunts. Photo Le DL/C.P.

Delphine Letort vient de créer une petite entreprise, « Histoires de vie », qui développe un concept original d’hommage aux morts en compilant des biographies accessibles sur internet via un QR code. « Quand je vais dans un cimetière, je vois des noms et des dates, et je suis parfois curieuse de savoir quelles ont été les vies des personnes qui sont là ». Selon le souhait des clients, la biographie peut être rédigée par l’entreprise, ou bien par la famille et descendants des personnes inhumées.

L’application pour essayer des vêtements… Sans y toucher

La start-up grenobloise Veertus, dirigée par Jean-Marie Caoudal, a mis au point une application qui permet d’essayer virtuellement des vêtements avant de les acheter concrètement. Photo VEERTUS

Depuis plus de deux ans, les équipes de la start-up grenobloise Veertus développent un assistant de shopping numérique. Il s’agit d’une application pour smartphones qui permet de savoir si un vêtement vous va en quelques secondes et sans l’essayer. « Veertus vous dit quels aspects de votre silhouette sont mis en valeur par un vêtement et évidemment quelle taille acheter », précise Jean-Marie Caoudal, le président fondateur de l’entreprise. Pour déterminer si un jean, une chemise, une jupe, un boxer vous va, l’application Veertus s’appuie sur de puissants algorithmes d’intelligence artificielle.

La moto volante

La moto volante a bénéficié d’une cure d’amaigrissement. En moins d’un an, elle est passée de 149 kg à 80 kg. Les turbines sont en train d’être améliorées. Photo Le DL/C.L.

31 janvier 2019, Ludovic Lazareth, créateur d’engins fous, avait organisé un grand show dans lequel une moto  devait s’envoler. Elle n’avait décollé que de quelques centimètres mais déjà, l’exploit était retentissant. Son engin, baptisé LMV (la moto volante) 496, s’élève grâce à ses quatre turbines tournants à 96 000 tours/minutes. Pour sa recherche, l’entrepreneur est aujourd’hui référencé dans le top 10 des entreprises mondiales qui sont en train de concevoir les machines volantes du futur… Au côté, par exemple de Boeing.

Le « porte bâton » pour télésiège

Samir Hamnache et Benoît Joandel sont voisins. Ils travaillent sur leur “Bada” depuis deux ans et viennent tout juste de le commercialiser. Une solution de pose et dépose, simple et rapide, des bâtons de ski sur les garde-corps des télésièges. Photo Le DL/I.B.

Qui n’a jamais dit sur un télésiège : « Tiens, tu peux me tenir mes bâtons ? ». Besoin d’enlever un gant, de pianoter sur son smartphone, de regarder le plan, tous ceux qui skient ont été confrontés au problème. Alors Samir Hamnache et Benoît Joandel ont réfléchi à comment s’en débarrasser. Voisins, ils planchent depuis deux ans sur un système de pose et dépose rapide sur le garde-corps des télésièges. Ensemble, ils créent Bada’lpes en avril 2016, du patois savoyard « à la bada » qui signifie « en liberté ». Leur système d’accroche est aujourd’hui commercialisé sur leur site internet.

L’ ustensile pour faciliter l’équeutage des haricots

Il suffit de glisser les haricots dans la boîte, de la secouer un peu et avec une main vous coupez les bouts par la fente prévue ! Simplissime ! Photo Le DL/CINDY CUSIN-ROLLET

Chef d’atelier, Anthony Gay travaille dans la production de scies circulaires. Mais, depuis deux ans, il consacre son temps libre à un drôle de projet : le Coup’coco. Cette petite boite permet, après alignement d’une poignée de haricots, de découper l’ensemble des tiges en un clin d’œil. Après avoir planché sur le sujet et fait breveté son invention, le concepteur produit avec une imprimante 3D ses petits objets, désormais commercialisés sur son site d’e-commerce.

qui permet d’essayer virtuellement des vêtements avant de les acheter concrètement.

La start-up grenobloise Vertus, dirigée par Jean-Marie Caoudal, a mis au point l’application Veertus qui permet d’essayer virtuellement des vêtements avant de les acheter. Avec un smartphone, on peut  consulter l’application qui s’appuie sur de puissants algorithmes d’intelligence artificielle.

 

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La Toussuire : semaine de la gastronomie consacrée à la pâtisserie, du 16 au 20 août. L’objet de de cette semaine, organisée par l’office de tourisme, était aussi de mettre en valeur les produits locaux. Des ateliers étaient consacrés à « la crème brulée »,  aux « boulettes énergétiqyes crues »,au  « biscuit de Savoie avec compotée de myrtilles » et un atelier « macarons, chocolat et tomme de Savoie ».

Pays de Savoie / L’été du  gastronome Semaine de la gastronomie : des douceurs et de l’énergie à La Toussuire

Voilà encore un beau succès pour la Semaine de la gastronomie, organisée par l’office de tourisme de la Toussuire, avec pour thème la pâtisserie.

Par Magalie JULLIARD – Hier à 06:02 – Temps de lecture : 3 min

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Lundi 16 août, Agnès Truchet animait un atelier “crème brûlée à la vanille”.  Photos Le DL /M.J.

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Mercredi 18 août, atelier destiné aux enfants. Candice Bonnel a proposé des boulettes énergétiques crues.

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Jeudi 19 août, le chef Thierry Moyne animait un atelier “biscuit de Savoie et sa compotée de myrtilles”.

Depuis le début de la semaine, tous les ateliers sont complets, « les gens repartent heureux », constate Christine Martin, en charge de la communication. Dès lundi 16 août, Agnès Truchet avait lancé les festivités avec son atelier, ou du moins avec sa recette de crème brûlée à la vanille.

Crème brûlée, mais pas trop

Une pâtisserie pas toujours bien maîtrisée, mais pourquoi ? Tout simplement à cause de la cuisson, car oui, il ne faut pas trop la laisser au four, sinon c’est raté ! Après avoir suivi la démonstration, tous les participants ont pu déguster la recette d’Agnès.

Mercredi 18 août, au matin, Candice Bonnel, sportive de haut niveau, diététicienne et nutritionniste, animait un atelier consacré aux boulettes énergétiques crues. 14 enfants ont assisté à cet atelier gourmand. La recette est très simple : des dattes, des noix de cajou, des flocons de sarrasin, du chocolat en poudre et de la noix de coco râpée.

Le secret de Candice pour réaliser les boulettes : « mixer les dattes, mixer grossièrement les noix, mélangez les deux, ajouter les flocons et le cacao. Former une pâte homogène. Former des boulettes. Laisser une à deux heures au congélateur. Sortir rouler dans la noix de coco les boulettes et miam ! » Tous les enfants sont répartis avec leurs gourmandises.

Jeudi 19 août après-midi, le chef Thierry Moyne emmenait les participants à la découverte de la recette du biscuit de Savoie et sa compotée de myrtilles.

« Mettre en avant nos produits locaux »

Christine Martin note : « Les chefs ont proposé des recettes simples, les participants sont répartis avec la recette en sachant qu’ils pourront la refaire chez eux. La Semaine de la gastronomie, c’est mettre en avant nos produits locaux, mais aussi faire connaître nos chefs. »

La semaine se termine ce vendredi 20 août après-midi avec un atelier de macarons, chocolat et tomme de Savoie proposé par Léa, du restaurant des Alpes.

Rendez-vous à 15 heures au chapiteau. Réservation auprès de l’office de tourisme.

LES RECETTES

La crème brûlée, selon Agnès Truchet

« Faire infuser dans le lait sans bouillir la vanille, mélanger jaune, sucre et crème liquide, verser le lait dans le mélange, mouler une louche par coupelle ou ramequin. Préchauffer le four à 180 degrés, enfourner une heure à 120 degrés, laisser refroidir et réfrigérer pendant trois heures. Sortir les crèmes, repartir une cuillère de cassonade par crème et brûler au chalumeau ou au four en mode grill. »

Le biscuit de Savoie de Thierry Moyne

« Dans une casserole mette 250 grammes de myrtilles fraîches et 100 grammes de sucre. Laisser cuire à feu doux, brasser, puis direction le frigo pour refroidir ». Le biscuit de Savoie c’est « séparer les jaunes des blancs, mélanger au batteur les jaunes et le sucre, tamiser la farine, monter les blancs en neige, mélanger la précédente préparation. Beurrer le moule avec du beurre fondu, cuire à 160 degrés pendant 20 à 25 minutes selon le moule. Démouler, saupoudrer de sucre glace. Couper une part et disposer la compotée à côté. »

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-Le repaire de Mandrin. Les vacances sont aussi un temps consacré à la culture, notamment des musées lorsque le temps pousse à le faire. A Saint-Genis sur Guiers, le repaire Louis Mandrin attire beaucoup de monde car, à son époque, il luttait farouchement contre les excès du Fisc d’alors. Son arrestation créa un litige entre la France et le Royaume de Piémont-Sardaigne. En effet, il fut arrêté en Savoie, au château de Rochefort distant de 5 km de la frontière, par des soldats français déguisés en paysans. C’était le 11 mai 1755. Mais, la justice française d’alors avait été très rapide, si bien que Mandrin fut condamné à mort et exécuté le 24 mai 1755 à Valence,  soit bien avant qu’arrive l’ordre du roi de France ordonnant de remettre le prisonnier à la police sarde.

ADRESSE 

Le Repaire Louis Mandrin,
47 route de Pont de Beauvoisin,
Saint-Genix-sur-Guiers, 73240 Saint-Genix-les-Villages

Le Repaire Mandrin se trouve :

  • à 25 minutes de Chambéry
  • à  55 minutes de G

Le repaire de Mandrin a st genis sur Guiers

Pays de Savoie / L’été du curieuxL’histoire méconnue : un commando français en terre de Savoie pour capturer Mandrin

Sur ordre du roi de France, 500 soldats d’élite vont franchir illégalement la frontière pour arrêter le célèbre contrebandier, qui s’imagine en sécurité au château de Rochefort.

Par Dominique ERNST – Aujourd’hui à 06:01 | mis à jour aujourd’hui à 07:16 – Temps de lecture : 2 min

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Une gravure représentant Louis Mandrin dans sa cellule et, en haut à gauche, son exécution.  Photo DR

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Le château de Rochefort, sorte de maison forte où le célèbre contrebandier fut capturé le 11 mai 1755.  Photo Le DL /DR

Mort il y a 266 ans, Louis Mandrin (1725-1755) est depuis longtemps entré dans la légende. Se définissant lui-même comme « capitaine général des contrebandiers de France », cet audacieux personnage commande des centaines d’hommes qui vendent en France (Dauphiné, Auvergne, etc.), à prix “détaxé”, du tabac et des indiennes (tissus imprimés) achetés en Suisse et en Savoie.

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Apprécié par la population, qui profite de “bas prix”, Mandrin est l’ennemi juré des fermiers généraux, ces riches collecteurs de l’impôt de l’État dont il tarit les recettes. Décidés à l’éliminer, ces derniers vont financer des troupes militaires, qui n’arrivent pas à grand-chose, car le bandit et ses hommes jouent volontiers à “saute-frontière”. Exaspérée par les exactions de ces contrebandiers, la cour de Versailles donne alors son accord pour la capture de Mandrin en terre étrangère, au prix élevé d’une violation de frontière en temps de paix.

Une trahison va permettre de localiser l’homme au château de Rochefort, à une lieue de la frontière française. Dans la nuit du 10 au 11 mai 1755, un commando de 500 soldats d’élite franchit le torrent frontalier du Guiers et va marcher dans les champs jusqu’au château de Rochefort. Dans l’édifice, deux domestiques sont rudoyés pour savoir où loge Mandrin. « Il est parti ! », clament-ils. Des coups de crosse leur redressent la mémoire. « Il a fallu sérieusement les caresser », écrira le comte de la Morlière, chef des commandos.

Des portes sont défoncées, Mandrin est arrêté avec son fidèle lieutenant, Saint-Pierre le cadet. Les deux hommes sont rapidement exfiltrés vers la France. Lorsque le roi Charles-Emmanuel III de Sardaigne apprend cette intrusion sur son territoire, il exige la restitution du prisonnier auprès de son neveu Louis XV, qui accepte. Mais les fermiers généraux vont prendre tout le monde de vitesse en organisant très rapidement le procès. Mandrin est jugé et condamné le 24 mai 1755, avant d’être roué vif deux jours plus tard à Valence.

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-Flumet : découverte de traces de listéria. La coopérative fruitière du Val d’Arly a annoncé que des traces de listéria ont été découvertes dans la fabrication des reblochons lors de contrôles réguliers effectués par le personnel. Les règles sanitaires étant très rigoureuses pour les fromages au lait cru, la coopérative a préféré détruire tous les reblochons fabriqués dont la date limite de consommation va du 2 août au 16 septembre. Ce qui représente une perte de 30 tonnes de fromage, soit 500.000 euros environ, couverts en partie par les assurances.  C’est la première fois que la coopérative est victime de la listéria. Ce sont les conditions météorologiques extrêmes de cet été qui ont pu favoriser le développement de la listéria dans la terre, celle-ci se transmettant au lait, au moment de la traite, via des mamelles « polluées ».
Cette  coopérative est très importante : elle regroupe 80 producteurs et produit chaque année 1 000 tonnes de reblochon, 300 tonnes de raclette, 250 tonnes de beaufort, 250 tonnes de tommes de Savoie et des produits laitiers. Elle emploie 100 salariés.

Pays de SavoiePourquoi 30 tonnes de reblochon ont dû partir à la poubelle

Par Laurence VEUILLEN – Aujourd’hui à 06:05 | mis à jour aujourd’hui à 07:09 – Temps de lecture : 4 min

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Philippe Bouchard, directeur de la coopérative fruitière du Val d’Arly, souligne que c’est la première fois que la coopérative est « victime » de la listeria. Archives photo Le DL/L.V.

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Seul le reblochon est concerné par cet arrêt de production. Archives photo Le DL/L.V.

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Philippe Bouchard, directeur de la coopérative fruitière du Val d’Arly, souligne que c’est la première fois que la coopérative est « victime » de la listeria. Archives photo Le DL/L.V.

 

Trois fois depuis le début de l’été, des traces de listeria ont été trouvées dans des reblochons fabriqués par la coopérative laitière du Val d’Arly Savoie Mont-Blanc, à Flumet, qui rassemble 80 producteurs sociétaires savoyards et haut-savoyards.

Ce sont les professionnels de la coopérative laitière du Val d’Arly, à Flumet (Savoie) eux-mêmes qui ont découvert la bactérie lors des analyses faites de manière régulière sur les reblochons. « Et à chaque fois, nous avons jeté tous les fromages fabriqués pendant les six jours précédents », souligne Philippe Bouchard, le directeur de la coopérative. Il précise que « la présence de la listeria était infime mais non conforme à la réglementation ». Non sans avoir souligné que les normes sont très strictes pour les fromages au lait cru, beaucoup plus que pour d’autres produits comme le saumon par exemple.

En lien avec les autorités compétentes, et après la troisième analyse positive à la listeria, il y a une dizaine de jours, la coopérative a décidé de retirer tous les fromages en vente dans son magasin mais aussi chez les revendeurs dans toute la France. Et ce, même si les analyses faites sur certains de ces reblochons n’avaient pas révélé la présence de la bactérie. « Par précaution, parce qu’il y avait suspicion, on a élargi les mesures prises », insiste Philippe Bouchard. Au total, ce sont plus de 30 tonnes de reblochon qui sont parties à la poubelle.

« Considérant qu’il pouvait aussi y avoir un risque de listeria dans l’atelier de fabrication à Flumet, nous avons décidé de le fermer et de totalement le désinfecter. Une véritable opération coup de poing. Nous avons également jeté toutes les planches d’affinage, au cas où… »

Archives photo Le DL/L.V.

Dans l’attente de la reprise de la production, le lait en provenance de la zone reblochon, une fois analysé, est envoyé dans des ateliers de production qui se sont proposés pour aider la coopérative de Flumet dans cette période difficile.

Seul le reblochon est concerné par cet arrêt de production, les autres fabrications de la coopérative (beaufort, raclette, tomme de Savoie, produits laitiers), qui sont réalisées dans des ateliers différents, se poursuivent.

Le lait a dû être contaminé au moment de la traite

Si seul le reblochon a été touché par la listeria, c’est parce que c’est un fromage au lait cru et donc qu’il est beaucoup plus fragile que les ceux faits avec du lait pasteurisé. C’est la première fois que la coopérative fruitière du Val d’Arly est « victime » de la listeria et Philippe Bouchard en attribue la responsabilité à cet été marqué par « des conditions météorologiques extrêmes.

La listeria est naturellement présente dans l’environnement. Mais nous vivons un été très humide qui favorise sa propagation. La listeria est dans la terre. Via cette terre, les bouses ou les eaux ruisselantes, la bactérie peut se retrouver sur les mamelles des vaches. Ce d’autant plus quand il fait mauvais, sachant que 30 % de nos producteurs traient en extérieur. C’est à ce moment-là que la listeria peut passer dans le lait ». La coopérative a donc demandé à tous ses producteurs de renforcer les mesures d’hygiène au moment de la traite.

80 producteurs sociétaires savoyards et haut-savoyards

La coopérative fruitière du Val d’Arly rassemble 80 producteurs sociétaires savoyards et haut-savoyards, dont 60 producteurs de reblochon. Située à Flumet, elle produit 1 000 tonnes de reblochon par an, 300 tonnes de raclette, 250 tonnes de beaufort, 250 tonnes de tommes de Savoie et des produits laitiers. Elle emploie 100 salariés.

« Perdre plus de 30 tonnes de fromages, analyse le directeur de la coopérative, cela fait partie de notre métier de producteurs de fromages au lait cru. Cela représente une perte financière d’environ 500 000 euros, mais nos assurances vont nous en rembourser une partie. Et à notre connaissance, personne n’a été malade après avoir mangé l’un de nos reblochons. C’est la première fois que cela nous arrive et cela ne va pas mettre en péril la coopérative. » Il espère que l’atelier de fabrication de reblochon pourra reprendre du service à la fin de cette semaine.

Les fromages rappelés

Les fromages de la marque “Coopérative Val d’Arly” rappelés sont les suivants : reblochon (3489450003200, fondant d’Arly (3760166270064, lots 311619, 311631, 311633, 311636, 311637, 311640 ; DLC : du 02/08/2021 au 16/09/2021) mais aussi petit fondant d’Arly (3760166270378, lots 311625 et 311716 ; DLC : du 02/08/2021 au 16/09/2021). Le numéro vert pour se renseigner : 0 800 945 235.

Marie-Louise Donzel, présidente du Syndicat interprofessionnel du reblochon. Photo Le DL

La situation est maîtrisée

Marie-Louise Donzel, présidente du Syndicat interprofessionnel du reblochon

La présidente du Syndicat interprofessionnel du reblochon, Marie-Louise Donzel, se veut rassurante. « Des rappels de lots, on en voit tous les jours », souligne-t-elle. Mais la priorité pour le syndicat est la protection des populations : « On a tout de même effectué ce rappel par précaution ». Avec une quantité limitée de listeria retrouvée dans les fromages de certains lots, l’heure n’est pas à l’inquiétude pour la présidente du syndicat. « On n’est pas inquiet, la situation est maîtrisée en collaboration avec les services de la Direction départementale e la protection des populations », indique Marie-Louise Donzel.

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-Accidents de l’été. Parmi les nombreux accidents de toutes natures dont sont victimes les vacanciers, on dénote un nombre toujours plus croissant d’accidents de VTT, souvent graves. C’est ainsi que, le 17 août, un jeune de 18 ans qui évoluait en dehors de la piste officielle des Gets, est brutalement tombé à terre. Malgré le secours de moyens médicaux, il n’a pu survivre, à ses blessures.

Le même jour, à Morzine, un adolescent âgé d’une douzaine d’années souffrant d’un traumatisme crânien, suite à une lourde chute lors d’une descente, a dû être évacué aux Hôpitaux universitaires de Genève.

Le 16 août, à Saint-Sorlin-d’Arves, un jeune homme de 15 ans et , à Valloire, une adolescente de 14 ans s’étaient blessés à VTT.  Les deux victimes ont été héliportées vers l’hôpital de Saint-Jean-de-Maurienne.

 

 

 

 

Les GetsHaute-Savoie : un jeune de 18 ans fait

une chute mortelle en VTT

Par S.V. – Hier à 19:10 | mis à jour hier à 19:10 – Temps de lecture : 1 min

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La victime a été transportée par l’hélicoptère de la gendarmerie. Photo Illustration DR

Ce mardi 17 août, un groupe de vacanciers pratiquait du VTT de descente dans la station des Gets. L‘un d’eux, un jeune de 18 ans qui évoluait en dehors de la piste officielle, est brutalement tombé à terre.

Très rapidement, ses amis récemment diplômés d’un brevet de secourisme, le PSE 1, ont engagé des gestes de premiers secours et de réanimation. En arrêt cardio-respiratoire, le jeune était en suite pris en charge par les pompiers, qui sollicitaient également le PGHM de Chamonix. Malgré le déploiement de ces moyens médicaux, le jeune homme n’a pas survécu à l’accident.

ecours en montagneHaute-Savoie : deux adolescents évacués par les airs après avoir lourdement chuté à VTT

Par V.B.-G. – Hier à 10:23 mardi 17 aout| mis à jour hier à 10:27 – Temps de lecture : 1 min

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L’hélicoptère de la sécurité civile Dragon 74 est intervenu à trois reprises mardi 17 août pour porter secours à des vététistes blessés. Photo Le DL /Jean-Benoît VIGNY

L’hélicoptère de la sécurité civile Dragon 74 est intervenu à trois reprises dans les massifs haut-savoyards, mardi 17 août, pour porter secours à des pratiquants de VTT victimes de lourdes chutes.

L’équipage de secouristes est d’abord intervenu aux alentours de 11 heures à Avoriaz, dans le Chablais, pour prendre en charge un homme âgé d’une quarantaine d’années souffrant d’un traumatisme dorsal et l’évacuer à l’hôpital d’Annecy.

En début d’après-midi, Dragon 74 a décollé pour Saint-Jean-de-Sixt, dans les Aravis, pour transporter à l’hôpital d’Annecy un adolescent de 14 ans victime d’un gros choc à la hanche.

L’hélicoptère jaune et rouge est ensuite intervenu à Morzine aux alentours de 18 heures pour porter secours à un adolescent âgé d’une douzaine d’années souffrant d’un traumatisme crânien. Le jeune homme victime d’une lourde chute sur une piste de descente a été évacué aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).

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SavoieFin d’après-midi chargée pour les secours en montagne de Modane

Par Le Dauphiné Libéré – 17 août 2021 à 19:52 | mis à jour le 17 août 2021 à 20:09 – Temps de lecture : 1 min

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La journée est restée très calme au poste de secours en montagne de Modane, avant que l’hélicoptère de la gendarmerie, avec à son bord les secouristes de la CRS Alpes et le médecin du Smur, ne décolle à cinq reprises, à partir de 16 heures.

Première intervention à Saint-Jean-d’Arves , pour évacuer un groupe de promeneurs dont un membre avait été légèrement mordu par un chien de protection des troupeaux. Tous ont été déposés à leur véhicule, la victime se rendant ensuite au cabinet médical.

Les CRS se sont alors rendus successivement à Saint-Sorlin-d’Arves puis Valloire où, respectivement, un jeune homme de 15 ans et une adolescente de 14 s’étaient blessés à VTT. Les deux victimes ont été héliportées vers l’hôpital de Saint-Jean-de-Maurienne.

Un peu plus tard à Val-d’Isère , une randonneuse de 47 ans, qui s’était fracturé la cheville, a été prise en charge et transportée à l’hôpital de Bourg-Saint-Maurice.

Enfin, en début de soirée, une intervention était en cours au profit d’un homme de 65 ans, pour lequel on craignait une fracture du col du fémur, dans le secteur du col de la Croix-du- Bonhomme, dans le Beaufortain

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Renouvellement de la concession de l’aéroport d’Annecy. Un contentieux avait été engagé par un groupe d’opposants (ancien concessionnaire, riverains, associations, élus de la ville d’Annecy et de la communauté d’agglomération) mettant en cause, notamment, l’utilité de cet aéroport situé en périphérie de la ville. Le Conseil d’état a rejeté ce recours et a approuvé la concession pour une durée de 15 ans au groupe Vinci, choisi par le département, à compter du 1er janvier 2022, en remplacement du groupe EDEIS.
Vinci s’est engagé a lancé un plan d’investissement de 10 millions d’euros pour développer l’aviation d’affaires et de loisirs, améliorer la piste, réaménager l’aérogare et mener une politique environnementale ambitieuse.

 

 

(installation de panneaux voltaïques, technologie Led pour l’éclairage, remplacement des engins de piste par des véhicules électriques, etc.)”. Vinci explique que “ce plan d’action environnemental s’inscrit dans la stratégie du groupe, visant à réduire de 50 % ses émissions de CO2 d’ici à 2030 et à atteindre zéro émission nette carbone dès 2030 pour ses aéroports français”.

 

Haute-SavoieVinci Airports va gérer l’aéroport d’Annecy

Le Conseil d’État est allé dans le sens du Département. Après quelques rebondissements judiciaires, le célèbre groupe deviendra concessionnaire de l’aéroport à partir de 2022.

Par Dominique CHEUL – Hier à 06:30 | mis à jour hier à 07:01 – Temps de lecture : 2 min

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Vinci Airports deviendra concessionnaire de l’aéroport Annecy Mont-Blanc pour une durée de 15 ans à compter du 1 er janvier 2022. Archives photos Le DL Greg YETCHMENIZA.

Le Conseil d’État a autorisé le Département à signer le contrat qui attribue au groupe Vinci Airports la concession de l’aéroport Annecy Mont-Blanc. Les signatures ont été apposées le 23 juillet dernier par Martial Saddier, président du Conseil départemental de la Haute-Savoie, et Nicolas Notebaert, directeur de Vinci Concessions et président de Vinci Airports.

« J’ai signé ce contrat deux jours après mon installation et n’ai pas participé à la constitution de ce dossier. J’applique la décision du Conseil d’État […]. Je veillerai à ce que tous les engagements de Vinci concernant la préservation de l’environnement, la sécurité et la tranquillité des riverains soient respectés », a commenté prudemment le président du Département.

10 millions d’euros d’investissement

Il est vrai que le sujet est délicat avec une opposition de riverains, d’associations, d’élus de la ville d’Annecy et de la communauté d’agglomération. Ils remettent en cause l’utilité de cet aéroport situé en périphérie de la ville. Précisons que le gestionnaire actuel de l’aéroport, EDEIS, a contesté par deux fois, devant le tribunal administratif de Grenoble, la procédure de mise à concurrence. Ce tribunal lui avait alors donné raison mais le Conseil d’État a donc tranché suite à un recours du Département.

Vinci Airports deviendra ainsi concessionnaire pour une durée de 15 ans à compter du 1er  janvier 2022. Le groupe sera chargé de la gestion, de l’exploitation, de la promotion et du développement de l’aéroport. Dans un communiqué, il précise que l’ensemble du personnel sera repris.

Un plan d’investissement de 10 millions d’euros est prévu “dans le cadre du développement de l’aviation d’affaires et de loisirs”.Selon Vinci, “il s’articule autour de trois axes : le renouvellement de la piste, le réaménagement de l’aérogare et une politique environnementale ambitieuse (installation de panneaux voltaïques, technologie Led pour l’éclairage, remplacement des engins de piste par des véhicules électriques, etc.)”. Vinci explique que “ce plan d’action environnemental s’inscrit dans la stratégie du groupe, visant à réduire de 50 % ses émissions de CO2 d’ici à 2030 et à atteindre zéro émission nette carbone dès 2030 pour ses aéroports français”.

Pas sûr que cela calme les opposants

 

 

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-Qu’est-ce qu’un globe de mariée ? C’est une cloche en verre dans laquelle les femmes y conservaient des souvenirs de leur vie de femmes et d’épouse : couronne de mariée, naissances des enfants….. Ce pouvait être des fleurs en tissus, en métal, en porcelaine, des bijoux, broches, médailles… La mode s’est propagée surtout pendant la période 1850-1920 mais pas uniquement en Savoie. On peut encore en trouver chez des chineurs…

 

Pays de Savoie / L’été du chineurL’objet de nos grands-mères : toute une vie d’époux dans un globe

Par Sophie SESMAT – Hier à 14:52 | mis à jour hier à 15:29 – Temps de lecture : 2 min

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Il faut compter 100 € pour un globe de mariée en bon état. Photo Le DL /S.St.

Un globe de mariée est une composition réalisée à l’occasion d’un mariage. Le lendemain de ses noces, la mariée plaçait à l’intérieur de ce globe sa couronne de mariée.

C’est à la fois un souvenir de ce beau jour et aussi une composition évolutive que la femme continuera d’agrémenter tout au long de sa vie, en fonction des événements qui surviendront : naissance, deuil, veuvage, remariage…

Le globe de mariée était exposé soit dans la chambre du couple ou dans la pièce à vivre, sur la cheminée par exemple.

Il n’appartient pas spécifiquement à une région de France, car il a été réalisé à peu près partout dans l’Hexagone, depuis 1850 jusque vers les années 1920-1930.

Voici comment se présente un globe de mariée, avec son contenu et la symbolique des objets qu’il contient.

L’objet phare est la couronne de mariée. Elle est composée de petites fleurs d’oranger, parfois naturelles ou réalisées le plus souvent en tissu recouvert de cire. Exceptionnellement et tardivement, les fleurs sont réalisées uniquement en tissu (en soie). La fleur d’oranger symbolise la virginité de la future épouse. Elle est accompagnée du bouquet de virginité, présenté sous forme d’une broche, lui aussi en fleurs d’oranger et que le futur époux portait sur le revers de son costume. Ces ornements sont fixés sur un petit coussin matelassé qui s’appelle une calotte recouverte de velours ou de satin.

Tout autour de ces deux éléments principaux se dessine une armature en laiton doré, constituée de petits clinquants aux formes embouties, représentant divers motifs floraux et végétaux, tous bien sûr porteurs d’un sens.

Le nombre de petits miroirs losangiques correspondait au nombre d’enfants que le couple souhaitait

Ils sont accompagnés de décorations en papier ou carton, en porcelaine, en cire, en tissu, en perles en verre.

Vous noterez la présence de nombreux petits miroirs, losangiques, rectangulaires, ovales, triangulaires.

Symboliquement, en réfléchissant la lumière, ils protègent le couple des mauvais sorts de la vie. Le nombre de petits miroirs losangiques correspondait au nombre d’enfants que le couple souhaitait.

Le miroir rectangulaire situé au pied de la composition représente la fidélité promise et la sincérité des sentiments. Les miroirs rectangulaires disséminés dans la composition se rapporteraient au nombre des années séparant la rencontre du mariage des époux.

Les miroirs triangulaires sont liés à la fécondité du couple.

Les miroirs ovales étaient offerts par les demoiselles d’honneur. Ce sont des porte-bonheur.

Ceux en forme d’éventails symbolisent l’engagement indéfectible.

Les miroirs en forme de trapèzes symbolisent l’entente parfaite et la communion spirituelle entre les époux.

Sept miroirs dans la garniture du globe représentent les sept dons de l’Esprit Saint : sagesse, intelligence, conseil, force, science, piété et crainte de Dieu.

Comptez au moins 100 € pour faire l’acquisition d’un globe de mariée en bon

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-Talloires : un sauvetage miraculeux. Le 11 août, deux femmes de ménages travaillaient dans l’hôtel du lac. Mais, subitement, une des deux femmes est victime d’un arrêt cardiaque. Bien que n’ayant aucune connaissance médicale, l’autre femme a le réflexe de saisir un défibrillateur se trouvant à proximité. A l’aide du mode d’emploi, elle réussit à mettre en route l’appareil puis d’appeler les secours.

Talloires-MontminHaute-Savoie : une femme de ménage sauve sa collègue grâce à un défibrillateur semi-automatique

Par Le Dauphiné Libéré – Aujourd’hui à 11:20 | mis à jour aujourd’hui à 11:23 – Temps de lecture : 1 min

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L’hélicoptère de la sécurité civile s’est posé sur la plage de Talloires, mercredi 11 août, pour évacuer au plus vite une femme victime d’un arrêt cardiaque. Archives photo Le DL

Mercredi 11 août en milieu de matinée, deux femmes de ménage travaillent dans l’Hôtel du lac, à Talloires quand l’une d’entre elles est victime d’un arrêt cardiaque. La seconde, embauchée de longue date dans l’établissement, a alors le réflexe de se saisir du défibrillateur semi-automatique, installé dans l’hôtel. « Elle a posé les électrodes et a suivi la notice à la lettre, elle a déclenché l’appareil qui a fait le reste », expliquent les secouristes.

La mise en route du défibrillateur permet au cœur de repartir, le temps que le Smur arrive jusqu’à l’hôtel. Là, la victime a été transportée jusqu’à la plage de Talloires où l’hélicoptère de la sécurité civile s’est posé pour l’emmener plus rapidement à Annecy. « Son réflexe a permis de sauver sa collègue. Même si on ne s’en est jamais servi, il ne faut pas hésiter à utiliser un défibrillateur et se laisser guider par les instructions », rappellent les secouristes.

 

Les Savoyards d’ici et d’ailleurs. Depuis janvier 2016, une journaliste de la station de radio france bleu pays de Savoie s’entretient chaque semaine, du lundi au vendredi, avec un savoyard expatrié ou avec un étranger venu s’installer en Savoie.      Lors des dernières semaines, elle a interrogé :  Bettina du Brésil à Ambilly ; Amandine de Tarentaise au Canada; Dorian de Sée en Nouvelle Zélande; Philippe du Bourget du Lac en Australie; Sou de Thaïlande à Annecy; Fabrice de St Martin de Bellevue à St Denis à la Réunion; José du Pérou à Montailleur; Marilou du Sénégal à Aix-les-Bains; Mathilde de la Plagne en Norvège.
Consulter le site : Les Savoyards d’Ici ou d’Ailleurs – Émission sur France Bleue Pays de Savoie.    NB l’émission est arrêtée pendant la période des vacances.

-Prochaine publication : le 15 septembre 2021

 

 

 

 

 

 

 

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