– Accès aux stations de ski le 13 février : samedi noir? C’est généralement la journée la plus chargée de la saison d’hiver par suite de deux zones scolaires en vacances. En fait, il n’y a pas eu les gros problèmes annoncés, certes il y a eu des bouchons et des retards surtout sur l’autoroute desservant les vallées de la Maurienne et de la Tarentaise. En altitude, il y a eu des averses de neige et les automobilistes ont dû mettre les chaines à l’arrivée aux stations. Des encombrements ont été créés par des automobilistes imprévoyants sans pneus neige et/ou sans chaine.
– Le Duché de Savoie a 600 ans. C’est le 19 février 1416 que l’empereur romain germanique accorde, à Chambéry, le titre de Duc au comte de Savoie, Amédée VIII, avec toutes les prérogatives attachées à ce titre. L’Académie de Savoie a organisé une manifestation pour évoquer cet événement avec la participation d’un descendant du duc, le prince Serge de Yougoslavie (fils de la princesse Maria-Pia de Savoie, fille du roi Humbert II). D’autres manifestations seront organisées au cours de l’année par les deux départements, les archives départementales, les sociétés savantes, l’Université…..
–Avoriaz à la Télévision : la station a été le sujet de l’émission « Chroniques d’en haut » sur FR3, le 7 février à 12h30. Cette émission peut être vue en replay.
– Championnat du monde de ski alpin 2023 : la Fédération française de ski a choisit de présenter la candidature commune des stations de Courchevel et Méribel. Les épreuves seraient réparties entre les deux stations. La fédération internationale choisira le pays et la station qui organisera le championnat en juin prochain.
– Gilly sur Isère : un prix décerné à l’entreprise Tri-vallée pour le recyclage de skis usagés. Depuis 8 ans 3000 tonnes ont été recyclées, dont 380 en 2015. Les skis sont récupérés dans les magasins de location, ils sont broyés et on récupère le métal, le bois et des matières composites. Ces deux dernières matières constituent un « combustible solide de récupération » qui est utilisé ensuite dans des cimenteries de la région en lieu et place du pétrole.
– Chatel : une nouvelle responsabilité pour le maire. Le 8 février, M. Nicolas Rubin a été élu président de l’association des maires de Haute-Savoie pour remplacer M. Saddier, devenu vice-président de la région Rhône Alpes -Auvergne. Il est, par ailleurs, conseiller départemental et co-président de Savoie-Mont-Blanc Tourisme et aussi membre du bureau de l’ANMSM (l’association nationale des maires des stations de montagne).
– La Rochette et Arvillard : l’entreprise Leborgne a reçu l’étoile de « l’observateur du design 2016 ». C’est un prix décerné, par l’Agence pour la Promotion de la Création Industrielle, pour mettre en lumière le talent des entreprises et des designers. L’entreprise a été créée en 1829. Elle fabrique en Savoie une gamme de 20 outils à usage manuel pour les professionnels et les amateurs (marteaux, burins, pelles, pinces, haches…). Ces outils sont commercialisés maintenant sous la marque Fiskars qui est le nom de l’entreprise suédoise qui a racheté Leborgne en 2007 et dont le siège français est à Wissous (Essonne). Il y 90 salariés dans les 2 sites de Savoie.
– Nouvelle région Rhône-Alpes-Auvergne. La mise en place se fait progressivement. C’est le cas notamment des Agences régionales de Santé (ARS) des deux régions qui ont décidé de fusionner au 1er janvier.
– Sainte Hélène du lac : La société MND a livré 120 enneigeurs à la Chine. Ces équipements sont destinés à la station de Wanlong en Chine, qui accueillera les épreuves de snowboard des JO de Pékin 2022. Ces enneigeurs présentent une innovation technologique importante, ils sont montés sur des bras articulés à commande hydraulique pour pallier les vents violents et changeants. Ils permettent un déport horizontal de 11 m de long à partir d’une tour de 8 m de haut.
– Frontaliers : ils veulent plus de bateaux entre Evian et Lausanne. Les bateaux offrent 465 places assises mais aux heures de pointe du matin et du soir, il y souvent 100 personnes qui doivent faire debout le trajet qui dure 35 minutes. Par ailleurs, ils demandent aussi un aménagement de la route du lac qui passe par Saint-Gingolf et qui est tout à fait insuffisante pour le trafic actuel et c’est la « catastrophe » quand les bateaux ne peuvent pas circuler sur le lac lorsque le vent est trop fort, et qu’il faut alors faire le trajet en voiture, ce qui s’est produit plusieurs fois au cours de la 1ère quinzaine de février.
– Qu’est qu’un « paret »? C’est une façon très ancienne de profiter de la neige. Le paret ressemble à une petite luge en bois mais équipée d’un seul patin ferré, d’une planchette pour s’asseoir et d’un manche vertical pour y agripper les mains. Depuis 4 ans, un artisan de Verchaix a trouvé une innovation très intéressante qui consiste à baisser le centre de gravité et surtout de remplacer le patin ferré par un ski. Il est donc plus stable, plus confortable et, bien sûr, plus écologique puisqu’il utilise des skis mis au rebut. Un petit modèle existe pour les enfants de 3 à 6 ans. Le 6 mars à Morillon, un challenge est prévu avec un slalom chronométré avec boardercross (c’est-à-dire avec piste comportant des bosses, des portes et des virages relevés). Il existe d’autres modèles, comme le yooner qui est muni d’un siège baquet amorti et avec un ski plus large ou le Snooc qui est démontable et permet la montée grâce à ses skis munis de peluche. Ces modèles sont surtout constitués de matières plastiques.
– Sollières-Sardières : un prix pour la rénovation du télégraphe Chappe. Le 7 décembre 2015, la commune a reçu le Prix des Rubans du Patrimoine pour la reconstruction d’un relais du télégraphe Paris-Milan faies par l’association locale d’histoire, d’archéologie et du patrimoine avec le concours financier de la fondation du patrimoine et de partenaires privés. Cette ligne, demandée par Napoléon, a fonctionné de 1807 à 1814, c’est-à-dire à la chute de l’empire, date à laquelle elle n’avait plus guère d’utilité puisque la France n’avait plus de possessions au delà des Alpes. Le télégraphe Chappe constituait un grand progrès car l’information pouvait circuler beaucoup plus vite, et en secret, que portée par un cavalier, ce qui était fort utile lors des guerres de la Révolution et de l’Empire. Ainsi un message pouvait parvenir en moins de 24 heures de Milan à Paris, contre 6 jours avant. Le système de transmission était assuré par des postes-relais qui transmettaient les signes reçus au poste suivant et ceci jusqu’au poste destinataire. Ces signes étaient donnés par la position de trois bras placés en haut d’un mât pour être bien visibles (un horizontal de 5 m environ pouvant tourner et à chaque extrémité un bras articulé de 2 m environ). Chappe avait codifié 98 positions, numérotées de 1 à 98. Si on enlève 6 positions pour des indications de service, il restait 92 positions utiles pour transmettre un message. En associant 2 positions pour définir un mot ou une expression, on disposait d’un vocabulaire de 8464 mots qui constituait le code télégraphique. Ainsi, si on associait les codes 50 et 11 on obtenait le mot « buisson ». Pour l’envoi d’un message, un spécialiste codait le message, un opérateur manipulait les bras articulés pour former chaque code demandé, ce code était reproduit par l’employés du poste suivant qui le retransmettait à celui d’après et ainsi de suite; à destination, un spécialiste décodait le message arrivé. La distance entre deux postes, dépendait de la configuration des lieux et de la qualité des lunettes utilisées pour voir plus nettement la position des bras. La distance maximum était de l’ordre de 10 km. Du col de l’Epine au col du Mont Cenis, il y avait 16 relais, dont 13 en Maurienne. Evidemment, ce télégraphe ne pouvait fonctionner que le jour et guère en cas de pluie, de neige ou de brouillard. Il a été remplacé vers 1850 par le télégraphe à fil électrique. Pour être complet, on peut noter que Chappe n’a pas tout inventé puisqu’auparavant il existait déjà des messages par signes. C’était le cas des Indiens d’Amérique qui utilisaient la fumée ou les seigneurs de la Vallée d’Aoste qui avaient implanté les châteaux le long de la vallée de telle façon que chacun puisse voir le château du haut et celui du bas, ce qui permettait de transmettre des alertes en cas de danger, par exemple en accrochant un drapeau blanc à une tour. Il existait aussi des sémaphores qui, en utilisant des drapeaux, permettaient de guider les navires dans les ports. Ce système avait été développé sous Louis XIV.
– EDF recrute 46 hydroguides pour l’été 2016 dans la région des Alpes. Comme les années précédentes, ces guides sont chargées de sensibiliser le grand public aux risques potentiels aux abords des ouvrages hydrauliques et délivrer des consignes de prudence pendant la période touristique ( juillet et aout). Profil : étudiants bac +2 ou plus, permis B, connaissance de la région, sens du contact et maitrise de la langue anglaise. Contact : avant le 18 mars 2016 à Cécile Tessitore cecile.tessitore@edf.fr
– Vidange du lac du Mont Cenis en 2016 (de mars à mai). Ce sera une occasion de valoriser le territoire de la Haute Maurienne. C’est pourquoi EDF a proposé un programme d’accompagnement touristique et événementiel et en y consacrant une somme de 50.000 euros. Lors de la réunion du 8 octobre, tous les acteurs locaux concernés ont choisi les projets à réaliser et le budget à y consacrer et qui doit les réaliser. 7 projets ont été retenus : un sentier de découverte avec 8 panneaux thématiques sur l’histoire et les ouvrages hydroélectrique du Mont Cenis, organisation de sorties accompagnées, sensibilisation des élèves des classes de CM1 et CM2 de Haute Maurienne sur de l’hydroélectricité, organisation de rencontres avec les responsables de l’aménagement, mettre la course VTT Transmaurienne Vanoise de 2016 aux couleurs de l’eau avec un parcours qui fera le tour du lac, redynamiser la Fête du lac dans un esprit plus authentique autour des traditions de l’alpage, de l’agriculture et des produits locaux,
– Val Cenis a inauguré sa « Canopée des cimes« , le 26 janvier. Il s’agit d’une plateforme installée au point culminant du domaine skiable, à 2 800 mètres d’altitude. Elle est suspendue au-dessus du vide et peut accueillir quinze à vingt personnes simultanément. Son intérêt est évidemment d’offrir aux visiteurs une vue exceptionnelle à plus de 180 degrés, allant des glaciers de la Vanoise au Mont Viso, en passant par la Meije ou la Dent parachée.
– Annecy le vieux : Alpes-contrôles envisage de recruter 55 ingénieurs et techniciens en 2016. Spécialisée dans le contrôle technique des bâtiments, cette entreprise a maintenant 352 salariés dont 80 au siège à Annecy le vieux. Elle a 31 agences en France et va en créer 3 autres en 2016. Elle a lancé un plan de recrutement et organisera la formation des personnes recrutées sur deux ans pour les former aux spécificités du métier.
– Folklore savoyard. Pour ceux qui aiment le folklore, TV 8 Mont-Blanc diffusera le 16 février (à 7h00, 12h00, 17h30, 20h15 et 23h30), dans le cadre de l’émission La place du village, un reportage fait à l’occasion du Rassemblement de l’Union des Groupes Folkloriques Haut-Savoyards de juin 2015, ainsi que quelques autres passages tournés en novembre dernier. L’émission sera visible en « replay » à partir du 23 février.
– Problèmes de gestion des stations de ski. L’an dernier, la cour des comptes avait signalé de nombreux problèmes, particulièrement financiers, dans la gestion des stations de ski des Pyrénées. Cette année, un nouvel exemple est donné avec le rapport de la Chambre régionale des comptes de Lyon sur la station des Monts Jura, située à proximité de Bellegarde dans le département de l’Ain . Elle regroupe les sites de 4 villages : Lélex , Mijoux, Chézery-Forens, Crozet. La Cour a examiné la gestion du Syndicat qui gère la station, sur les exercices 2009 à 2013. Elle constate « un défaut de pilotage stratégique » et « un modèle économique structurellement déficitaire exposé à plusieurs aléas » et donc que » la viabilité de son exploitation n’est pas assurée ». En outre, la Cour relève que les comptes du syndicat » ne reflètent pas la réalité de sa situation financière » car l’ équilibre du résultat d’exploitation est assuré artificiellement par l’affectation irrégulière de 2 millions de subventions venant des fonds frontaliers versés par le Canton de Genève, si bien que le déficit réel est, selon les années, de 1,8 à 3 millions par an. La Cour propose au Syndicat d’explorer diverses pistes : ajuster les tarifs aux charges d’exploitation à couvrir, arrêter l’exploitation des équipements et des sites les moins fréquentés, généraliser la taxe de séjour en concertation avec les communes concernées afin de l’affecter aux activités touristiques dont le syndicat a la charge ». La synthèse du rapport et la réponse du président du syndicat peuvent être consultées sur le site internet de la cour des comptes. Par ailleurs, dans son rapport annuel qui vient d’être publié, la cour des comptes est sévère pour la piste couverte de ski artificiel d’Amnéville (Moselle). C’est un équipement sous utilisé et qui crée un déficit annuel de 4,5 millions d’euros beaucoup trop important pour une commune de 10.000 habitants. (la piste, créée en 2005, fait 620 m de long, 35 de large et le dénivelé est de 90 m).
– La station des Karellis a 40 ans. Des manifestations sont organisées pendant tout l’hiver pour marquer cet anniversaire. La Station se trouve sur la commune de Montricher-Albanne, située à 17 km de Jean de Maurienne.
-Tignes : le domaine skiable certifié « Green Globe ». Tignes fait désormais partie des 450 entreprises de tourisme certifiées Green Globe à travers le monde. C’est le premier domaine skiable à recevoir cette certification internationale. Également certifiée ISO 14001 depuis 2008, la Société des téléphériques de la Grande Motte a ainsi déjà supprimé plus d’une centaine de pylônes sur son domaine, réalisé d’importants travaux d’engazonnement pour intégrer les pistes dans le paysage et restaurer la biodiversité, équipé sa flotte de bus de navettes « propres » et créé en 2013 un observatoire environnemental pour mesurer l’impact de ses travaux et recenser les espèces présentes sur le domaine. Cette distinction est donc l’aboutissement d’un engagement de longue date de la STGM en faveur du développement durable et une incitation à poursuivre les efforts.
– Le Grand Bornand : rassemblement de chiens d’avalanche. Le 3 février, une dizaine de chiens d’avalanche ont participé au Grand Bornand à un entraînement officiel. Il y a actuellement une vingtaine de chiens d’avalanches, en Haute-Savoie, répartis dans les différents massifs du département.
– Notre dame de Briançon : ça va mal à Carbone Savoie. Depuis plusieurs mois les 290 salariés sont inquiets car leur Maison mère, Rio Tinto, veut céder cette filiale mais elle ne veut donner d’informations sur les tractations en cours mais des bruits circulent. Les salariés ont surtout peur que l’usine soit cédée à une entreprise non industrielle plus connue pour liquider des entreprises en difficultés que pour faire des investissements industriels. Plusieurs grèves et manifestations ont été faites. Des contacts ont eu lieu au début février avec la Direction mais les syndicats n’ont pu obtenir de réponses précises quant au devenir de l’usine et du personnel.
– Nouvelles des Savoyards du monde. Comme annoncé dans les Nouvelles du 1er janvier, une journaliste de la Station de radio France Bleu Pays de Savoie s’entretient chaque jour avec des savoyards expatriés. Les premiers sont Laurent Rigaud (Dubaï), Didier Garcia (Québec), Raoul Fenestraz (Argentine), Remi Jiguet (Qatar), Claire Bouteloup (Miami). Voir le site www.francebleusavoie.radio.fr et écouter la radio à 17h10 (GMT+1) du lundi au vendredi ou écouter les émissions enregistrées en podcats (donc choisir Podcasts puis chercher « les savoyards du bout de monde » dans l’ordre alphabétique, avec le premier mot » les « .
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Prochaine publication : le 1er mars 2016
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