La rédaction du site vous adresse ses meilleurs vœux pour la nouvelle année 2020. Elle vous assure de tous ses efforts pour vous apporter régulièrement, les 1er et 15 de chaque mois, des informations sur ce qui se passe au pays en vue d’ader les Savoyards élignés à maintenir des liens avec leur région d’origine. Egalement, nous nous efforçons de donner des résumés sur les principales caractéristiques historiques et économiques. Merci pour les encouragements que vous nous adressez.
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– Noëls traditionnels en Savoie. Le Noël d’aujourd’hui s’est surtout développé depuis la seconde guerre mondiale et, pour beaucoup, à l’initiative des grandes surfaces commerciales. Auparavant, surtout pour nos grands-parents de la campagne, Noël c’était d’abord la messe de minuit et les rissoles. Il n’y avait pas de cadeaux, du moins dans les classes populaires. Encore en 1950, lorsqu’il y avait des cadeaux pour les enfants, ils se limitaient souvent en une sucrerie ou une orange qui, à l’époque, était encore un fruit rare et cher. Quant à la buche, avant d’être une pâtisserie, elle était simplement la buche de bois suffisamment grosse pour qu’elle tienne le feu dans la cheminée jusqu’au retour de la messe de minuit. Autrefois, en Savoie, on ne parlait pas de Noël mais de « chalende » (en prononçant le ch comme le th anglais).
– Démarrage de la saison de ski. Pendant le mis de décembre, beaucoup de régions de France ont connu un mauvais temps avec vent, pluie et parfois inondations. Dans les départements savoyards, on a surtout eu plusieurs périodes de chutes de neige, de pluie et de redoux. Les domaines skiables de moyenne et haute altitude ont pu ouvrir pour la période de Noël en tout ou en partie. La dernière semaine de décembre a été bien meilleure et dans beaucoup de stations , elle est même excellente partout où il y a assez de neige. Concernant la fréquentation, outre les problèmes atmosphériques, elle a subi le contre coup de la grève des trains qui a empêché des clients de se rendre dans les stations.
Concernant les courses de ski, plusieurs ont dû être reportées ou annulées par suite de trop de neige fraiche et de vent. C’était le cas de l’étape de la Coupe du monde Dames à Val d’Isère du 21 et 22 décembre qui a dû être annulée.
Quant à la troisième étape de la coupe du monde de biathlon, qui s’est déroulée au Grand-Bornand du 19 au 22 décembre, elle a été gênée par des pluies intermittentes. Le marchand de parapluies a fait de bonnes affaires puisqu’il a dit avoir vendu autant de capes de pluie qu’en un an.
Bien que pas encore remis complétement de sa blessure contractée le 22 décembre lors du parallèle d’Alta Badia, Alexis Pinturault s’est rassuré en remportant le combiné de Bormio (Italie). C’est sa 3ème victoire cette saison en Coupe du monde et la 26ème depuis le début de sa carrière.
– Val Thorens : un gros accident de dameuse. Le 25 décembre vers 19 heures, une dameuse préparait une piste mais subitement une coulée importante de neige emporte la dameuse sur 300 mètres. Le conducteur s’en sort avec des blessures à la tête et des côtes cassées.
– Valfréjus : décision de justice suite à accident par avalanche. Le 18 janvier 2016, un groupe de 52 légionnaires de Saint Cristol (Vaucluse), appartenant aux troupes de montagne, se trouvaient dans la combe du petit Argentier mais une avalanche s’est déclenchée et a fait six morts et huit blessés, dont deux graves. Le 20 décembre 2019, le tribunal de Lyon a estimé que les chefs encadrant le détachement étaient coupables pour insuffisance de préparation de la sortie, erreur d’itinéraire et sous-estimation du danger nivologique, donc coupables d’homicides et de blessures involontaires.
Le capitaine qui commandait la compagnie et son adjoint ont été condamnés à trois ans de prison avec sursis. Les deux sous-officiers qui encadraient la formation ont été condamnés à deux ans de prison avec sursis et à une amende de 2000 euros.
– Ski : problème d’assurance. Du fait du grand nombre d’accidents, il est prudent de se préoccuper de sa propre couverture avant de partir au ski. En France, les frais de secours en montagne sont gratuits mais les interventions des secouristes locaux sont généralement payantes. En effet, les communes peuvent faire payer les interventions des services qu’elles organisent pour assurer les secours dans les domaines skiables qu’elles ont aménagés. Il est rappelé que des couvertures plus ou moins importantes sont contenues dans les assurances Habitation ou dans certaines cartes bancaires. A défaut, il faut envisager de souscrire à des assurances journalières vendues dans les stations.
– Désenclavement du Chablais : le 24 décembre, le premier ministre a signé la déclaration d’utilité publique pour la construction de la liaison autoroutière entre Machilly et Thonon. Si tout va bien, la mise en service pourrait se faire en 2024.
– Épagny-Metz-Tessy: lutte contre la maladie génétique rare de Kabuki. Le 23 décembre, Laurent Rigaud, président des Savoyards du monde, et Jean-Michel Mattei ont remis à l’association « Les P’tits Pas de Victor » une partie de la recette du spectacle présenté par l’humoriste à Dubaï en octobre dernier lors de la semaine de la Savoie Alp’Fest.
– Chavanod : Tous les santons ne sont pas de Provence. En effet, il y a une santonnière installée à Chavanod depuis de nombreuses années. Evidemment, beaucoup de ses figurines sont d’inspiration montagnarde.
– Bourg-Saint-Maurice : Comment préserver la tranquillité des habitants troublés par les touristes ? On sait que des néo-ruraux se plaignent des bruits de la campagne, des chants des coqs, des cloches des vaches, de l’odeur du fumier… Mais, lors de sa dernière réunion du 19 décembre, le conseil municipal a eu à décider des mesures à prendre pour préserver la tranquillité des habitants, de la station des Arcs, troublée par des groupes de touristes qui font la fête souvent tard dans la nuit. Après discussion, et compte tenu que ces personnes font vivre les commerçants, le conseil a décidé d’envoyer sur place des vigiles nocturnes pour limiter les risques de délinquance, désordre, tapages…
– Chamonix : sauvetage de six chèvres. Au village du Tour, six chèvres s’étaient égarées et se trouvaient bloquées dans la neige au-dessus d’un éperon rocheux à 1800 mètres d’altitude. Le 20 décembre, pour éviter qu’elles ne meurent sur place de faim et de froid, le maire a fait intervenir une équipe du PGHM de Chamonix et de l’Esam (Equipe de secours animalier en montagne). Les sauveteurs ont réussi à faire descendre les chèvres de l’éperon rocheux puis elles ont été mises dans une grande caisse qui a été descendue dans la vallée par hélicoptère.
– Morzine : nouveauté pour distraire les touristes et skieurs. Dans le domaine de Nyon, on a fait appel aux Aigles du Léman pour organiser deux spectacles par jour et pendant toute la saison.
– Passy : une passerelle himalayenne pour atteindre le lac vert depuis le Plateau d’Assy. Elle a été ouverte fin novembre et inaugurée officiellement le 21 décembre. Elle mesure 160 mètres de long. Son coût s’élève à 638 000 euros supportés par la commune de Passy, le Département et la Région.
– Election de Miss agricole 2020. Le 14 décembre, on a pu voir en direct sur TF1 l’élection de Miss France. Mais, plus discrètement, le même jour un jury a élu la Miss agricole 2020, parmi 90 candidates. Il s’agit de Noémie Collet, âgée de 30 ans, qui a remplacé son père à la tête de l’exploitation familiale et gère un troupeau de 80 chèvres laitières à Saint-Jean-d’Aulps (à côté de Morzine), avec le concours de sa mère, tout en s’occupant de ses deux enfants. L’élection s’est faite sur internet et un jury a fait une sélection parmi les 20 candidates ayant obtenu le plus de « j’aime ». La sélection n’était pas basée sur des critères de beauté mais surtout sur la capacité à représenter la femme dans l’agriculture d’aujourd’hui. Noémie Collet avait présenté sa candidature pour avoir l’occasion de s’exprimer sur les difficultés du monde agricole d’aujourd’hui, y compris sur la prédation du loup qui est son deuxième combat. Elle recevra son écharpe en février prochain au cours du salon de l’agriculture de Paris.
– Coups de cœur de Noël de TF1. Dans le cadre de la promotion du patrimoine, TF1 avait demandé à chacun de ses 13 correspondants régionaux de proposer un reportage sur un sujet se rapportant à Noël. La représentante de la Région Rhone-Alpes avait choisi le Hameau du Père Noël à Saint-Blaise (près de Cruseilles). Ce reportage avait été diffusé au journal de TF1 de 13 heures le 18 décembre et, suite au vote des téléspectateurs, c’est ce lieu qui a remporté le plus de suffrages.
Le Hameau du Père Noël à Saint-Blaise est géré par l’association « le petit pays » et 140 bénévoles. Il est ouvert toute l’année. L’association gère aussi les Grandes Médiévales d’Andilly en mai-juin.
– Les Savoyards d’ici et d’ailleurs. Depuis début janvier 2016, une journaliste de la station de radio france bleu pays de Savoie s’entretient chaque semaine, du lundi au vendredi, avec un savoyard expatrié ou avec un étranger venu s’installer en Savoie. Lors des dernières semaines, elle a interrogé : Pascal Gaudin a traversé les USA à vélo, Ardi Zamani un italien de Rome à Evian, Laurent Macé de Cluses en Australie, François Cominardi au Québec, Sandra Herrera de Cuba à Chapeiry, Marie-Pierre Nicoletti de Maurienne au Colorado (USA), Géraldine Merendet de Chambéry en Corée du sud, Stéphane Juskowiak de Cluses en Floride, Mavis Boys-Smith une anglaise à Albens, Leila Rodrigues brésilienne à Chambéry. On peut écouter cette émission sur ordinateur en podcast en suivant le lien (à recopier) : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/les-savoyards-du-bout-du-monde-fb-pays-de-savoie
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Prochaine publication : le 15 janvier 2020
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