Nouvelles du 1er janvier 2019 (n°96)

Préambule
La rédaction du site vous adresse ses meilleurs vœux pour la nouvelle année 2019. Elle vous assure de tous ses efforts pour vous apporter régulièrement une sélection de nouvelles destinées à maintenir des liens avec la région de nos origines et aussi d’en mieux connaître les principales caractéristiques historiques et économiques.
Pour cette édition, le Président a rédigé un nouveau message, la présentation des photos a été améliorée et enrichie. Le compte rendu des activités des Savoyards du monde du 2ème semestre 2018 a été joint (Trait d’union n° 45, page Adhérents).

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Saison de ski. Les chutes de neige de la mi-décembre avaient donné beaucoup d’espoirs mais le redoux est venu et aussi plusieurs jours de pluie qui ont fait le désespoir des stations de basse altitude qui ont vu leur neige fondre et disparaître. En revanche en haute altitude c’était la joie de voir revenir le froid et le soleil dès le jour de Noël avec promesse de la météo de voir ce temps continuer au moins jusqu’aux premiers jours de janvier.

Concernant les accidents de ski signalés par les journaux, ils sont toujours nombreux et souvent dus à des fautes des victimes. Ainsi à Tignes le 25 décembre, on a relevé une collision entre un skieur et une motoneige, Il s’agit de deux jeunes garçons dont un de 13 ans qui a perdu son contrôle et a heurté une motoneige de pisteurs. Victime d’un traumatisme crânien et d’une fracture du fémur, le jeune garçon a été transporté à l’hôpital de Grenoble. Ces deux garçons skiaient sur une piste fermée et dont l’accès était interdit par un filet de protection. Les pisteurs travaillaient à l’aménagement d’une piste noire.
Le 20 décembre, aux Ménuires, un jeune homme de 22 ans, avide de sensations fortes, a volontairement sauté au-dessus d’une barre rocheuse haute d’une dizaine de mètres mais il est mal retombé et s’est cassé un bras.
Le 15 décembre à Aillons le Jeune, un randonneur de 32 ans, faisant partie d’un groupe, s’est tué en tombant sur une pierre non apparente. A cette date, la station n’était pas encore ouverte.

– Accidents de ski : responsabilité des accompagnateurs. Aux deux Alpes, le 13 janvier 2016, un groupe de skieurs se trouvaient sur une piste noire fermée. Une avalanche se déclenche et emporte 5 personnes dont 3 sont mortes. Parmi les décédés se trouvaient 2 collégiens de 15 et 16 ans accompagnés par leur professeur d’EPS qui avait accepté d’emmener ses élèves sur cette piste à la suite de leur demande insistante. Le professeur a été poursuivi pour homicide involontaire. Le tribunal correctionnel de Grenoble a jugé le 4 décembre dernier que le professeur était coupable et il l’a condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis, ainsi qu’à trois ans d’interdiction d’exercer la profession de professeur de sport car il avait commis une « faute caractérisée » en acceptant d’emmener le groupe d’élèves, à leur demande, sur une piste noire fermée et signalisée en tant que telle.

– Avenir des stations de ski. Chacun connaît bien les conséquences du réchauffement climatique mais il est un autre phénomène de plus en plus inquiétant, à savoir le désintérêt des jeunes pour le ski. Selon une enquête récente,  la moitié des jeunes de 18 à 30 ans n’ont pas pratiqué le ski et, que surtout, ils se déclarent peu intéressés pour s’y mettre. Cette désaffection est connue par les responsables politiques et associatifs qui s’efforcent de mieux connaître les causes et d’y porter remède. Parmi les causes les plus évidentes, il y a la quasi-disparition des colonies de vacances et on sait qu’il est difficile de se mettre au ski à 30 ans quand on ne l’a pas fait à 10/12 ans. Une autre cause très répandue est le coût élevé d’une semaine de ski, notamment par comparaison avec des séjours dans des pays chauds à bas coût. Il y a aussi le fait que ceux qui ne sont pas vraiment mordus souhaitent passer du temps hors du ski et qu’ils ne trouvent pas toujours dans les stations des activités conviviales à leur portée.

– Courchevel : rassemblement des « ambassadeurs de Savoie-Mont Blanc ». À l’invitation de la station et de Savoie Mont Blanc Tourisme, 400 Ambassadeurs Savoie Mont Blanc se sont retrouvés, le 21 décembre, au pied du stade Émile Allais à Courchevel 1850 pour vivre l’une des étapes de la Coupe du monde de ski féminin qui s’est déroulée sur un lieu qui accueillera une partie des épreuves des Mondiaux 2023. A cette occasion, les ambassadeurs ont décidé de créer un Fan Club  Savoie Mont Blanc pour soutenir les exploits des champions sportifs savoyards. Il y a actuellement 5400 ambassadeurs. Ce réseau est ouvert à toute personne qui souhaite s’engager pour soutenir et promouvoir le territoire. Laurent Rigaud, le président des Savoyards du monde, a été un des  premiers inscrits et, sans doute, est-il un des plus actifs.

-Route départementale 22. Pas de chance pour cette route qui mène à la vallée d’Abondance. Après 8 mois de fermeture pour travaux de protection, elle avait rouvert le 22 décembre mais après trois heures seulement un gros rocher s’est détaché de la falaise et s’est arrêté sur la chaussée au niveau de la Centrale électrique de Chevenoz, sans causer de dégâts. Après déblaiement la route a été ouverte le 23 mais uniquement dans le sens de la montée.

– Evian : célébrités. La ville est connue dans le monde entier pour son eau minérale. Comme chaque année, la Société des eaux a mis en vente une bouteille de collection en verre. Le modèle « français » reproduit une Marianne tandis que le modèle « étranger » présente une tour Eiffel. Depuis 12 ans, la ville s’enorgueillit d’une autre particularité, à savoir les très nombreux « flottins » qui décorent le centre de la ville en fin d’année, cette année du 14 décembre au 6 janvier. Ces flottins sont des représentations de personnages généralement imaginaires, d’animaux ou d’objets. Ils sont créés par assemblage cloué de branches ou de troncs d’arbres ayant séjournés plusieurs années dans les eaux de la Dranse, du lac ou d’autres rivières.  Cette année, il y a un personnage particulier, placé près de la mairie, qui est censé représenter le maire Francina, mort en octobre dernier. Avec un bras articulé, il fait un signe d’au revoir.

– Les ARCS : la station a 50 ans. Des manifestations seront organisées tout au long de la saison pour marquer cet anniversaire.

– Genève : l’aéroport va desservir 5 nouvelles destinations. Ce sera Faro, Ibiza, Alicante, Mykonos et Brindisi à partir du 22 juin. Une vingtaine d’emplois en cabine seront créés.

– Annecy : portes ouvertes à la maison des Compagnons du devoir les 18, 19 et 20 janvier et 8 et 9 mars. Les collégiens et lycéens pourront se renseigner sur les formations proposées, les modalités de formation des 31 métiers proposés et sur le tour de France que font les apprentis. D’autres maisons existent dans la région : Grenoble, Lyon, Saint-Etienne (La Talaudière) et Villefontaine (voir le site https://www.compagnons-du-devoir.com/)

– Saint-Jean de Maurienne :15 janvier, début des travaux du tunnel du Lyon-Turin. Le tunnel devrait être inauguré dans 10 ans, en 2029. 250 personnes y travailleront avec des pics à 500.

-Albertville : Salon des nouvelles technologies, le 8 décembre. C’était la première édition du salon “Alpes tech” dédié aux technologies du futur. Il y avait des démonstrations et des initiations notamment avec un simulateur de réalité virtuelle consacré au ski et aussi des conférences sur la réalité virtuelle et la réalité augmentée.

– Nouvelle commune : “Val-d’Arc”. Les deux conseils municipaux de Aiguebelle et de Randens ont voté la fusion le 30 novembre pour former la commune de Val d’ARC.

– Les savoyards d’ici et d’ailleurs (précédemment savoyards du bout du monde). Depuis début janvier 2016, une journaliste de la station de radio france bleu pays de Savoie s’entretient chaque semaine, du lundi au vendredi, avec des savoyards expatriés mais aussi avec des étrangers venus s’installer en Savoie. Depuis le 1er janvier 2018, elle a interrogé : Florian Bazin en Caroline du sud, Tim O’connor irlandais à Méry, Mikael Legon en Nouvelle Zélande, Charlotte Beloc en Ecosse, Axelle Puthod à Mayotte, Alex Ramel à Brazzaville (Congo), Evelyne Gasse à Sainte-Lucie (petites antilles), Catherine Baudin à Granby (Québec), Sophie Boyadjan à Singapour. Jerry en Angleterre ; Thibaud Riquier à Brisbanne en Australie; Martine Laquaz à Tahiti; Justin Smit, un hollandais, à la Motte Servolex; Agnès Marin à Philadelphie, Tiphaine au Brésil (Sao Paulo), David Reymond à la Réunion, Marion Hody en Nouvelle Zélande; Julie Djian au Japon, Jean Demencik de Slovaquie, Lea Lantelme en Australie, David Papoutchan au Canada (Winnipeg), Marlene Bouscal en Angleterre; Victor Zimmerman en Nouvelle Calédonie (Noumea), Jessica Browning des USA (Memphis) à Aix-les-bains, Gilles Fressoz au Québec; Arthur Thouret, photographe chambérien, qui a fait un voyage de six mois sur l’une des routes de la soie ; Aurélie Pollet, originaire de Chambéry, en Serbie, Christophe Stramba au Liban, Carola Sperenza de Turin à Chambéry; Fabrice Thabuis, haut savoyard, vit à Saint-Denis de la Réunion; Céline Masson Lewis de Lépin-le-lac vit au Pays de Galles, Delphine de Stoutz de Thonon vit à Berlin, Yumika Tokita japonaise vit à Annecy, Anne-Laure Marinet de Chambéry vit en Floride (USA), Christophe Mugnier de Saint Félix vit en Suède (Stockholm), Brigitte Kruger du Luxembourg vit à Cognin, Brice Morand vit à Moscou, Anne- Laure Favre vit en Floride, Delphine de Soultz en Allemagne, Céline Masson-Lewis en Angleterre (pays de Galles).
On peut écouter cette émission en direct sur ordinateur chaque jour du lundi au vendredi à 17 h 30 en suivant le lien « www.francebleusavoie.radio.fr ». On peut aussi y accéder en différé en allant sur le site de francebleu et en choisissant » podcast », puis pays de Savoie et ensuite en cherchant l’émission dans la liste (titres commençant par « les …. »)
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Prochaine publication : le 15 Janvier 2019
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Communication de la Société salévienne (société d’histoire de Saint Julien)
L’année 2018 a été marquée par la publication du livre « Livre Le Salève et son chemin de fer à crémaillère » de son adhérent, Gérard Lepère (gerard.lepere@sfr.fr)     C’est le fruit de 40 ans de travail ! Pour en savoir plus sur l’ouvrage, voir ci-dessous.

Quelques informations sur le livre :
1 – La seconde édition tant attendue d’un livre à succès
En 1994, La Salévienne (société d’histoire) publiait l’étude de G. Lepère Le chemin de fer à crémaillère du Salève dans sa revue Échos saléviens n° 4, ouvrage de 128 pages, comportant 79 illustrations. Le succès fut immédiat et, malgré un tirage de 2000 exemplaires, le livre fut rapidement épuisé.
Gérard Lepère et Dominique Ernst ont réuni leurs compétences afin de publier un tout nouvel ouvrage entièrement remanié et très largement enrichi pour apporter le meilleur aux lecteurs avec des informations et des illustrations inédites, des photos d’époque trouvées depuis 1994 et notamment des documents des archives nationales, départementales et communales.
Quelques nouveautés :
o une étude inédite des trois autres projets non aboutis de chemins de fer au Salève,
o trois photos en couleurs de Monnetier en 1924,
o des statistiques de circulation des trains,
o le jardin botanique alpin aux Treize-Arbres,
o le récit d’un touriste de la Belle Époque,
o le chemin de fer vu par les artistes,
o le projet de reconstruction du chemin de fer du Salève,
o les chemins de fer à crémaillère dans le monde en 1892,
o un index des 1012 noms propres.

Ce nouveau livre sur le Salève comporte 346 pages imprimées, 484 illustrations, plus de 130000 mots, le tout étant publié en couleur et au format A4 vertical.
L’ouvrage pèse 1,655 kg. Il est vendu 29 euros ou 32 CHF.
Pour en savoir plus, ou pour commander le livre : http://www.la-salevienne.org/livresX.php?X=42
2 – Texte de la préface
Sur le mont Salève, le randonneur de 2018 peut retrouver les traces d’une histoire oubliée. Un projet ambitieux, un succès populaire, aujourd’hui relégué dans la mémoire de quelques anciens : l’ancien chemin de fer à crémaillère.
En 1892, dans un monde grisé par le progrès et l’innovation, des ingénieurs et financiers font le pari de mettre le Salève à la pointe de la technologie. Sur les pentes surplombant Genève, ils créent le premier chemin de fer électrique à crémaillère au monde !
Dès lors, grâce au “ petit train du Salève ”, tout Genève et ses visiteurs (jusqu’aux plus illustres !) fréquentent la montagne, partant de Veyrier (Le Pas-de-l’Échelle) ou d’Étrembières vers la gare terminus des Treize-Arbres pour aller s’oxygéner et se divertir. Citadins et vacanciers peuvent monter au Salève aisément par le rail, pour aller glisser sur la neige, se promener à dos d’âne, ou simplement profiter d’un paysage époustouflant sur le lac Léman et le mont Blanc. Le Salève devient un terrain de jeu et les villages de Monnetier et Mornex, des stations florissantes pour les cures ou les vacances.
Cet ouvrage nous fait revivre la construction, le succès et le déclin de cette grande aventure, de 1892 à 1935, inscrite à la fois dans une histoire familiale personnelle et dans la grande histoire du XXe siècle.
Pendant quarante ans, Gérard Lepère a enquêté sur ce chemin de fer. Cet amoureux du Salève est un passionné de technologie : avec la rencontre des derniers témoins de ce projet, il se passionne pour cette histoire. Au fil des nombreux entretiens, de recherches de photos anciennes et de vestiges ferroviaires, complétée par la consultation des archives nationales, départementales et communales, il en est devenu le gardien de sa mémoire. Chaque année, il emmène promeneurs et curieux sur son tracé indélébile. Sa passion est contagieuse !
Après une première publication en 1994 dans les Échos Saléviens n° 4 rapidement épuisés, Gérard Lepère nous propose, associé à son ami Dominique Ernst qui a vécu son enfance à Monnetier, une version complétée et encore plus documentée et illustrée de l’histoire de ce chemin de fer.
Photos retrouvées, détails des projets non aboutis, cartes postales de visiteurs… La vie des Genevois, des Savoyards et des touristes sur “ notre Salève ”, de la Belle Époque jusque dans l’entre-deux-guerres, est racontée avec passion et précision.
Les amoureux du Salève découvriront avec nostalgie un témoin ferroviaire trop tôt disparu, et que d’aucuns souhaiteraient voir revivre.
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