– Coronavirus : éléments statistiques. A la date du 30 novembre 2021, on recense en France 10.249 hospitalisations en cours dont 1.824 en réanimation. À cette même date, 119.016 personnes sont décédées depuis le début de l’épidémie (dont 26.909 en EHPAD). Au 30 octobre, il n’y avait que 6.524 hospitalisés dont 1.039 en réanimation.
En Haute-Savoie, Il y a 85 personnes hospitalisées, dont 11 en réanimation et 1.093 décès. En Savoie, il y a 75 hospitalisations en cours, dont 10 en réanimation et 737 décès.
A la date, du 25 novembre 51.843.873 personnes ont été vaccinées au moins une fois, soit 77,2 % de la population, et 50.754.849, soit 75,6% personnes qui ont reçu au moins 2 doses.
Depuis le 6 novembre, une cinquième vague de virus frappe la France. Elle se développe très rapidement. Le taux d’incidence s’est emballé. Au niveau France, il est passé de 70 à fin octobre à 271 au 30 novembre. Pour nos départements, il est de 344 pour la Haute-Savoie et de 355 pour la Savoie.
Le ministre de la Santé a donc rappelé les règles à respecter, lors de son intervention du 29 novembre, notamment le port du masque partout dans les lieux recevant du public et là où il y a des rassemblements de personnes selon des mesures décidées localement par les préfets (par exemple : marchés de Noël). Il a insisté, à nouveau, pour que les non vaccinés (encore 6 millions) se fassent vacciner. Des aménagements ont été pris pour éviter la fermeture des écoles primaires qui était obligatoire dès qu’un élève était touché. Désormais, si un élève est positif, on fait le test pour toute la classe et ne sont exclus que les élèves reconnus positifs. La validité du test de non-contamination a été réduite de 3 jours à 1 jour (24 h).
Les stations de ski pourront ouvrir mais il faudra présenter le pass sanitaire (à partir du 4 décembre) ou un test négatif de moins de 24 heures. Cette règle rend, de fait, impossible le recrutement de travailleurs saisonniers non vaccinés, d’où des difficultés supplémentaires de recrutement pour les stations.
Par ailleurs, un nouveau variant (appelé omicron) a été découvert en Afrique du Sud. On ne sait pas encore si les vaccins actuels sont suffisants pour le combattre. En attendant, il est décidé que toute personne qui serait reconnue porteuse de ce virus doit être isolée. Un premier porteur de ce virus a été identifié à la Réunion. Il s’agit d’une personne qui venait d’Afrique australe.
– Haute-Savoie : développement du ski nordique. Le 12 novembre, le président du conseil départemental a présenté un projet de développement du ski nordique à La Chapelle d’Abondance, doté de 50 millions d’euros. Cette somme permettra aux 37 communes concernées d’améliorer leurs équipements qu’il s’agisse des pistes ou de l’accueil des skieurs. En contrepartie, les communes concernées devront respecter les exigences écologiques et le maintien de tarifs accessibles, notamment pour les enfants, familles, publics vulnérables, scolaires.
– Ouverture des stations de ski. La neige est déjà tombée en haute altitude et elle est descendue très bas les 27/28/29 novembre. Certaines stations ont déjà ouvert une partie de leur domaine. C’est le cas de Val-Thorens qui a reçu près de 13.000 skieurs lors du week end des 20/21 novembre.
– Situation du décolletage. Lors de la séance de l’Assemblée nationale du 23 novembre, Mme Christelle Petex-Levet, députée de la vallée de l’Arve (3ème circonscription de la Haute-Savoie) a alerté le Gouvernement sur la situation des entreprises du décolletage. En réponse, le ministre Alain Griset a réaffirmé le soutien du gouvernement à ce secteur « stratégique pour l’économie de la Haute-Savoie », et a salué un « savoir-faire mondialement reconnu « . Il a précisé que le Département de la Haute-Savoie est le premier bénéficiaire du Fonds de modernisation automobile et aéronautique de France-Relance avec 67 projets soutenus pour un total de 67 millions d’euros. À cela s’ajoutent la baisse pérenne de 10 milliards d’euros par an des impôts de production » et la prolongation des prêts garantis par l’État jusqu’en juin 2022. Il a conclu sa réponse en disant que « Nous attachons une importance particulière à la préservation de cet écosystème industriel et continuerons à suivre et à mobiliser des moyens exceptionnels pour accompagner sa transformation ».
– Annecy : Inauguration du nouvel institut de formation en soins infirmiers, le 27 novembre. Cette nouvelle école a pour objectif de dispenser aux élèves la meilleure formation possible selon les méthodes les plus modernes et près de la réalité tout en espérant réduire les départs vers la Suisse. Le nombre de place est pratiquement inchangé par rapport à l’ancienne école, soit 117 en soins infirmiers (3 ans d’études) et 77 aides-soignants (un an d’études).
En Haute-Savoie, il y a 2 autres écoles d’infirmiers, à Annemasse et Thonon.
Concernant la Suisse, une votation populaire, du 28 novembre a accepté une amélioration de la situation du personnel infirmier et une augmentation de leur nombre dans les hôpitaux mais il semble peu probable que cette décision ait une conséquence avant plusieurs années pour ce qui concerne le nombre de frontaliers français.
– Annecy : la mairie a été victime d’une cyber-attaque, le 24 novembre. Les services municipaux sont restés injoignables pendant plusieurs jours, sauf le site internet de la Ville qui est hébergé sur des serveurs distincts. Il n’y a pas eu de demande de rançon. Une plainte a été déposée par la mairie. L’attaque a été détectée par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).
– Saint-Jeoire : fermeture de l’usine Avient Colorants. Les 40 salariés ont été informés officiellement de la fermeture prochaine de leur usine, de leur licenciement et de la vente des bâtiments. Le propriétaire, un groupe américain, a décidé de transférer la production en Pologne.
– Circulation routière : équipements en pneus-neige. Cette année, les forces de police pourront faire le contrôle mais ne verbaliseront pas. Mais, il est tout à fait possible que les compagnies d’assurances en prennent prétexte pour ne pas rembourser des sinistres en cas d’accidents, par exemple en arguant du mauvais entretien du véhicule.
– La vie de Marie-Louise Jaÿ. Une lectrice nous demande d’attirer l’attention sur cette femme extraordinaire qui partit à l’âge de 15 ans de Samoëns en 1853 pour trouver du travail à Paris. Elle fut embauchée dans un magasin de lingerie féminine comme simple employée. Elle progressa dans le métier, puis avec son mari, Henri Cognacq venu de l’ile de Ré, en vint à fonder le grand magasin de la Samaritaine puis à financer diverses œuvres connues sous le nom de Cognaq-Jaÿ. Voir à ce sujet le livre de Pierre Hoffmann « Ces savoyards qui ont fait l’histoire » (éditions – Papillon Rouge)
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– Prochaine publication : le 15 décembre 2021
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