-L’abbaye de Saint-Maurice d’Agaune fête ses 1500 ans. L’Abbaye de Saint-Maurice en Valais, en Suisse toute proche de la Savoie, doit son origine au sanctuaire élevé sur le tombeau de saint Maurice et de ses Compagnons martyrs, soldats thébéens morts témoins de leur foi vers l’an 300… C’est le roi de Bourgogne Sigismond qui fit édifier le monastère et l’inaugura le 22 septembre 515 (le jour de la saint Maurice) . Le monastère fêtera ses 1500 ans cette année : c’est le plus ancien monastère d’Occident toujours en activité! Aujourd’hui, Saint-Maurice est encore le siège de diverses institutions ecclésiastiques. La ville est connue pour sa Basilique et son fameux trésor, qui comprend des chefs-d’œuvre rares d’orfèvrerie sacrée. L’abbaye, comme tout le Bas-Valais ont fait partie des états savoyards depuis la mort du dernier roi de Bourgogne, en 1033, et jusqu’à la cession à l’état du Valais en 1569.
Pour plus de détails, on peut se reporter au site internet du monastère ou à celui indiqué ci-dessous, créé spécialement pour le 1500ème anniversaire. On y trouvera notamment le discours que fit, le 14 mars 2014 à Paris, le Président du gouvernement du Valais à l’occasion de l’inauguration d’une exposition sur le trésor de l’abbaye de St Maurice au Louvre et sur le sens que l’on peut tirer de ce jubilé. http://www.abbaye1500.ch/
-Batteurs d’or : TF1 a présenté, le 2 mai, un reportage sur le dernier batteur d’or de France installé à Excenevex depuis 1937 et employant 15 personnes. Il y a encore une centaine de batteurs d’or dans le monde, dont une quinzaine en Europe et les autres en Asie.
-Le château de Thomas II , au Bourget du lac, est ouvert à la visite tous les samedis et dimanches après-midi de 14 h 30 à 19 heures jusqu’à la fin juin puis, du 1er juillet au 20 septembre, du jeudi au lundi de 14 h 30 à 19 heures. Certes, ce ne sont que les vestiges du château des comtes de Savoie construit en 1248 mais il permet de se plonger dans l’histoire de la Savoie et c’est aussi un lieu idéal pour voir les oiseaux du marais notamment en allant jusqu’à l’observatoire et à l’espace muséographique dans l’enceinte du Château.
–Radar tronçon en Haute-Savoie : le premier radar de ce type a été mis en service sur l’A410 entre Annecy et La Roche. Il est opérationnel depuis le13 avril. Sur le tronçon retenu, la vitesse autorisée est limitée à 130 kmh. Le radar contrôle la vitesse moyenne pratiquée par les usagers sur une portion de route pouvant aller jusqu’à plusieurs kilomètres afin d’inciter les usagers à adopter une conduite responsable tout au long de leur trajet.
-Chamonix : Chez Simond, on forge des piolets et tout les matériels utiles aux alpinistes : crampons, mousquetons, matériel d’assurage, dégaines, baudriers, des cordes, vêtements techniques… Mais dans la mémoire collective, le nom reste “le piolet Simond, celui de Claudius Simond. Cette année l’entreprise propose un piolet plus polyvalent, plus léger mais tout de même technique »le Naja light ». Il sera commercialisé à partir de mi-mai.
–Un combat de vaches d’Hérens le 19 avril dans le Chablais : On connaît les combats de vaches d’Hérens en Suisse où c’est un « sport » national. C’est la même chose en Val d’Aoste où on utilise aussi une race locale, la valdostana. Ces combats ont pour objet de déterminer la vache qui sera la reine du troupeau. Bien entendu, on organise des combats entre vaches de même catégorie, déterminée en fonction du poids. Depuis quelques années, on voit aussi des combats en Haute-Savoie, c’était le cas à Brenthonne (Chablais) le 19 avril dernier où il y avait 80 vaches. Mais alors pourquoi des vaches acceptent-elles de combattre et de recommencer plusieurs fois au cours d’une journée pour passer les différents stades d’élimination? (éliminatoires, quarts de finales, demi-finales, finales) et pourquoi y a –t-il très peu de blessures? En fait, c’est une question de gênes et de patrimoine génétique qui pousse naturellement les vaches d’un troupeau à vouloir en être la reine, celle qui mène le troupeau. Généralement, les choses se passent simplement, les petits ne s’attaquent pas aux gros et entre les gros il y a combat, si nécessaire. Un combat tête contre tête dure parfois quelques instants seulement mais il peut durer plus longtemps, 10, 20, voire 30 minutes, mais après la hiérarchie est établie pour toute la saison d’alpage et tant qu’il n’y pas de têtes nouvelles dans le troupeau. Les vaches d’Hérens et les Valdostana sont sélectionnées parce qu’elles sont vives et surtout parce qu’elles ont un patrimoine génétique les poussant au combat particulièrement développé tout en ne cherchant pas à blesser l’adversaire, ce qu’ont tendance à faire d’autres races, comme l’Abondance. Une fois la hiérarchie reconnue; ce sont des vaches calmes, faciles, dociles à la corde, on en fait ce qu’on en veut… mais ce besoin de se battre les rend un peu atypiques.
-La rénovation de la fontaine des Éléphants à Chambéry se poursuit , les échafaudages ont disparu. La fontaine est nettoyée, les travaux de câblage électrique ont démarré. Un éléphant est déjà de retour. Les trois autres sont attendus pour le 29 juin. Il y aura une grande fête des éléphants le 3 juillet.
-La fonderie Paccard à Sevrier fabrique des cloches pour le monde entier. Le 27 avril, un bourdon de 2,2 tonnes a été coulé pour la Ville de Vancouver en présence d’une délégation canadienne.
-Andilly : de nombreuses nouveautés pour le public des Grandes Médiévales, Rendez-vous incontournables du mois de mai (les 23, 24 et 30 mai ) pour deux week-ends qui promettent d’être riches en surprises. Cette manifestation, créée il y 19 ans, permet au public de se replonger à l’époque du Moyen-Âge. Un bond dans le temps qui séduit chaque année 50 000 personnes. Parmi les nouveautés : un spectacle de singes assuré par des artistes allemands déjà primés dans de nombreux festivals, les Aigles du Léman et les fauconniers évolueront dans une nouvelle aire de spectacles, le spectacle équestre a été revu…..
–L’American Festival de Samoëns du 2 au 5 juillet : ce sera pour tous les amateurs l’occasion de se plonger dans l’ambiance des cow-boys et de la dance country.
–Le Saint Suaire, exposé à Turin, attire des pèlerins du monde entier (du 29 avril au 4 juillet). Le saint suaire est le linceul qui aurait enveloppé le corps du christ. C’est une pièce de lin qui mesure 4,36 mètres sur 1,1. Il est présenté au public depuis 15 jours à Turin et pour une période de 67 jours. C’est un événement exceptionnel qui attirera sans doute plusieurs millions de personnes venant du monde entier (plus de 1 million de personnes avaient déjà réservé leur place avant l’ouverture, le 29 avril). Le pape François se rendra lui aussi à Turin les 20 et 21 juin. Ses deux prédécesseurs ne se sont pas prononcés sur l’authenticité du linceul. De toute façon, le suaire ne constitue pas une preuve de la résurrection du Christ qui est le fondement principal de la foi chrétienne mais c’est, assurément, un objet tout à fait exceptionnel. Pour connaître le mystère du saint suaire, se reporter à une étude très importante sur wikipedia.org
–Les « Saveurs Campagnardes » ont fêté leurs 15 ans le 17 avril : il s’agit d’un groupement de producteurs et d’agriculteurs qui se sont regroupés pour vendre directement leurs produits aux consommateurs et pour ce faire ils ont ouvert un magasin la Motte-Servolex qui est la commune la plus agricole du département de Savoie avec 33 exploitations. Depuis quelques temps, ils prennent aussi les commandes par téléphone et les clients n’ont plus qu’à venir récupérer leur commande au magasin, comme le font les « drives » des supermarchés.
La palette des produits proposés en magasin est très large puisque plus de cinquante fermes d’Isère, Ardèche, Drôme et pays de Savoie sont adhérentes : viande, charcuteries, produits laitiers, fruits et légumes, boissons, biscuits et confitures… Le point de vente collectif n’est pas juste un magasin, il est aussi le lieu où le goût s’affiche et ou la rencontre avec les producteurs est possible (ils assurent des permanences à tour de rôle). On y découvre le monde agricole et ponctuellement, on y propose des ateliers pédagogiques. En moyenne, 1000 clients viennent au magasin chaque semaine. Voir le site (www.saveurscampagnardes.com)
A noter qu’un autre mode de distribution, créé à Clermond-Ferrand en 2014, est mis en place depuis le début de l’année à Chambéry: les clients commandent par internet, les producteurs locaux livrent à un commerçant qui regroupera les commandes et les mettra à disposition des clients (voir le site http://www.md4s.fr/)
Une troisième formule a été mise en place à Marin (Haute-Savoie) depuis le mois d’avril par un groupement, nommé « ruche », qui a adhéré à un mouvement national « la ruche qui dit oui » et qui a mis en place la logistique. Les clients commandent par internet et les producteurs viennent livrer aux clients une fois par quinzaine sous le préau de la mairie. Il y aurait actuellement 700 ruches en France.
A noter que les deux précédents formules supposent l’existence d’un intermédiaire qui gère le site internet et les mouvements de trésorerie et, à ce titre, perçoit une commission sur les ventes.
Outre ces formules de vente directe, il existe les AMAP – Association pour le maintien d’une agriculture paysanne – qui sont une formule d’abonnement annuel souscrit par un consommateur auprès d’un producteur qui lui livre périodiquement, souvent chaque semaine, un panier rempli de produits disponibles à cette date.
Pour en savoir plus, la chambre d’agriculture des Savoie-Mont-Blanc a recensé tous les producteurs faisant de la vente directe http://www.producteursdesavoie.com/. Voir également http://www.paniers-motterains.com/
–EDF soutient les étudiants Mauriennais en partenariat avec le Lycée Paul Héroult et le CIO de Saint-Jean-de-Maurienne. Deux bourses ont été remises le 17 avril à des lycéens en terminale souhaitant poursuivre leurs études après le bac. Ces bourses, peuvent aller jusqu’à 2.000 € par an et par étudiant pendant 5 ans. Elles doivent permettre aux futurs étudiants de faire face aux frais directement liés aux études. Elles sont attribuées sur dossier selon différents critères.
-Valloire : le festival baroque se tiendra cette année du 27 juillet au 5 août : il sera tout inspiré par la musique de Naples que ce soit la musique de cour, d’église, d’opéra ou de fêtes populaires. C’est le napolitain Ciro Costabile qui a été chargé de rassembler les meilleurs interprètes du baroque napolitain.
–Fête des Fromages de Savoie le 28 juin 2015 à Aillon-Margériaz : Il y a 7 fromages savoyards labellisés AOP et IGP (Abondance, Beaufort, Chevrotin, Emmental de Savoie, Reblochon, Tome des Bauges et Tomme de Savoie). On espère une dizaine de milliers de visiteurs, pour cette 11ème fête, qui se déroulera en plein cœur des Bauges, là où on fabrique la Tome des Bauges. –
-L’émission “Midi en France”, animée par Laurent Boyer (de 10h50 à 12 h chaque jour sur FR3) a été tournée à Thonon-les-Bains pendant toute la semaine du 4 au 8 mai. On peut revoir cette émission en « replay ».
-Intempéries du début mai, pluies exceptionnelles, gros dégâts en Haute-Savoie et Savoie. Les pluies abondantes tombées les 30 avril, 1 et 2 mai, conjuguées avec la fonte des neiges, ont provoqué de multiples dégâts matériels du fait des débordements et de la force des eaux: glissements ou affaissements de terrains, caves et contre-bas inondés, machines, matériels et matières inutilisables, routes détériorées.
Voici quelques exemples de sinistres parmi des centaines recensés. En Val d’Arly, la réparation de la route sur plus de 400 m demandera plusieurs mois. l’Arve a légèrement débordé à Genève inondant des aires de stationnement. Le niveau du lac du Bourget est monté de 70 centimètres en quelques heures. Le lac d’Avoriaz, au fond d’une cuvette, a débordé et englouti le départ d’un télésiège. La ligne de chemin de fer Aix-les-Bains – Annecy a été coupée plusieurs jours suite à un torrent de boue qui a bloqué l’entrée d’un tunnel.
L’état de «catastrophe naturelle» a été réclamé par les élus de Haute-Savoie.
–Tunnel ferroviaire Lyon-Turin : une délégation du conseil régional Rhône-Alpes a visité le chantier du tunnel de base de la future ligne ferroviaire à Saint-Martin-la-Porte, en Savoie. Une centaine de mètres a déjà été excavée sur les 9 km de cette galerie de reconnaissance, elle-même faisant partie intégrante des 58 km du tunnel de base. La mise en service de la ligne, entre Saint-Jean-de-Maurienne et Susa, reste prévue pour 2027-2028.
–Chablais : les entreprises locales projettent de recruter 4700 personnes en 2015. Pôle emploi a lancé une étude auprès des entreprises pour connaître leurs prévisions d’embauche pour lui permettre d’anticiper les évolutions de recrutement et prévoir des processus de formation. Ces prévisions, sont certes encourageantes mais il faut noter que seulement 17% des entreprises envisagent de recruter du personnel et surtout que 60% des recrutements concernent des emplois de saisonniers, dont l’écrasante majorité dans des fonctions liées à la vente, au tourisme et aux services. Quant aux emplois permanents, une grande part des recrutements viennent des administrations publiques et l’enseignement.
–Exposition sur « L’Observatoire des Paysages de la Haute-Savoie » au Château de Clermont du 7 mai au 30 septembre 2015. Cette année l’exposition est surtout centrée sur les ponts de toutes sortes permettant de traverser les torrents et les rivières aujourd’hui et dans le passé.
-Préparation des championnats du monde d’aviron sur le lac d’Aiguebelette du 30 août au 6 septembre. Parallèlement à l’organisation même du championnat, de nombreux acteurs locaux se sont mobilisés pour présenter la région et pour faire en sorte que tout ce qui sera fait pourra servir par la suite . ( voir le site http://passeursdelac.111media.fr/) –
–SAINT-GERVAIS : Feu vert pour le refuge du Goûter. La préfecture de Haute-Savoie a annoncé, le 13 mai, avoir donné son feu vert pour l’exploitation du nouveau refuge à partir du 1er juin 2015. Le préfet a accepté l’accord entre les guides et l’exploitant du refuge (la FFCAM : Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne) permettant d’avoir toujours sur place un nombre de guides suffisant pour évacuer, en cas de besoin, toutes les personnes présentes dans le refuge (capacité maximum : 120).
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