– Coronavirus : éléments statistiques. A la date du 14 décembre, on recense en France 14.809 hospitalisations en cours dont 2.792 en réanimation. À cette même date, 120.832 personnes sont décédées depuis le début de l’épidémie (dont 26.837 en EHPAD). Au 30 octobre, il n’y avait que 6.524 hospitalisés dont 1.039 en réanimation et 117.648 décès.
En Haute-Savoie, Il y a 155 personnes hospitalisées, dont 30 en réanimation, et 1.113 décès. En Savoie, il y a 121 hospitalisations en cours, dont 21 en réanimation et 757 décès.
A la date du 9 décembre, 52.322.541 personnes ont été vaccinées au moins une fois, soit 78 % de la population, et 51.249.794 soit 76,4 % de personnes qui ont reçu au moins 2 doses.
Depuis le 6 novembre, une cinquième vague du virus frappe la France, mais elle apparait moins meurtrière que les premières. Elle se développe très rapidement.
Lors de ses déclaration du 6 et du 14 décembre, le ministre de la Santé a insisté sur la gravité de la situation. Il a précisé que, pour le moment, on constate un ralentissement de la vitesse de propagation du virus ce qui fait penser qu’on est proche d’atteindre le pic de cette nouvelle vague donc il n’y a pas lieu de prendre de nouvelles mesures hors la fermeture des discothèques. En revanche, il a insisté à nouveau sur la nécessité de bien appliquer les gestes barrière et surtout de se faire vacciner. Il a rappelé que là où la situation l’exige, les préfets peuvent prendre des mesures locales.
Concernant le variant omnicron, il se répand, semble-t-il, assez rapidement mais il n’apparait pas très virulent, donc il n’exige pas actuellement de mesures supplémentaires en plus du contrôle des personnes venant de l’Etranger (tests et confinement).
– Préparation de la saison de ski. Beaucoup de neige est tombée au cours de la 1ère quinzaine du mois de novembre et jusqu’en basse altitude. Certes, il en est résulté des difficultés de circulation mais les stations ont pu se préparer pour affiner leur préparation pour la saison d’hiver. Quelques-unes avaient déjà ouvert une partie de leur domaine dès le week des 4/5 novembre et un plus grand nombre l’ont fait lors du week end des 11/12 décembre. Sauf revirement de la météo, la période de Noël se présente très bien.
– Annecy : formation de pilotes d’avions. La société Avialpes forme des pilotes d’avions privés. Pour améliorer la formation, elle vient de se doter d’un avion électrique. C’est la première école en France à se doter d’un tel appareil. Pour passer la partie « pratique « du brevet de pilote de ligne, il faut avoir 1 200 heures de vol.
– Les Gets : la station veut attirer une nouvelle clientèle. La station a une image de station familiale. Elle reçoit beaucoup de clients pendant les vacances scolaires où la station est surchargée. Elle a donc décider d’agir pour attirer une clientèle européenne en dehors des périodes scolaires et sans contrainte familiale, donc plus jeune, plus sportive… C’est l’objet de sa nouvelle campagne de communication “Les Gets Horizon 2031″.
– Pédicure pour bovins. C’est un métier qui existe. 400 personnes l’exercent en France. Tailler la corne des sabots des vaches évite les cassures et contribuent au bien-être de l’animal, à sa santé et donc améliore la production de lait ou de viande. C’est ce métier, dont le nom est « pareur », qu’a choisi Florine Binet, une jeune fille de 25 ans qui vient de s’installer au Châtelard. Elle a fait sa formation à l’École supérieure d’ostéopathie animale d’Annecy et par des stages auprès de pareurs de la région. Elle fait déjà partie de l’Association nationale des pédicures bovins mais pour être inscrite à l’ordre des vétérinaires, il lui reste encore à passer un examen.
– La Rosière: réouverture du nouveau Club Med. Le nouveau Club, terminé depuis un an, a été inauguré le 3 décembre en présence de 300 invités. Il avait dû fermer le 14 mars 2020 à cause de la pandémie du coronavirus.
– Comment aller au ski avec un masque? L’entreprise Cheney, à Pringy, a trouvé la solution en jumelant le masque avec un cache-cou. Cette entreprise produit des vêtements d’hiver et a déjà produit beaucoup de masques.
– Aix-les-Bains : « Les paysannes », c’est le titre d’un ouvrage rédigé par Josiane Gonthier qui rassemble 38 extraits d’ouvrages publiés par des auteurs célèbres et traitant de la situation des femmes paysannes à travers le temps. Elle même connait bien leur situation puisqu’elle est née dans une famille paysanne de Pugny-Chatenod. Elle a eu la chance de pouvoir faire des études et devenir professeur de lettres. ( Les Paysannes, Editions Turquoise, 20 euros).
– Circulation des frontaliers. Beaucoup utilisent les transports en commun pour se rendre à Genève, notamment le CEVA, mais d’autres utilisent leur voiture personnelle en passant par l’autoroute mais aussi par des routes secondaires pour éviter des bouchons et se rapprocher de leur lieu de travail qui peut être éloigné de l’autoroute ou des gares du CEVA. Mais ces routes secondaires ne sont pas faites pour accueillir beaucoup de voitures, il s’ensuit donc des perturbations dans la vie des villages et les maires cherchent à canaliser ce flot de voitures par des panneaux de circulation et même par des interdictions de circuler en heures de pointe. Dans le village de Thusy ce sont les GPS qui ne sont pas à jour et qui font passer les gros camions par une petite rue en sens interdit.
– Chavanod : organisation du travail des coiffeurs. Un coiffeur d’Annecy, qui a fait sa formation à New York, a créé une start-up pour fabriquer un appareil permettant de faciliter le travail des coiffeurs. Il s’agit d’un coffret de rangement qui permet au coiffeur d’avoir toujours ses outils bien rangés et à portée de main. Les manches des brosses ont été conçus pour respecter des formes ergonomiques permettant de limiter les troubles musculo-squelettiques dont sont victimes les coiffeurs, De plus, quand le coiffeur ferme le coffret, une opération de stérilisation se met automatiquement en marche. Actuellement, l’entreprise emploie 15 salariés qui travaillent au parc Altaïs à Chavanod. Tout est fabriqué en Haute-Savoie.
– Annecy : lutte contre la brucellose. Suite à la découverte d’un cas de brucellose dans un troupeau de bovins fréquentant les alpages du Bargy, la préfecture avait décidé, comme c’est prévu par la réglementation, l’abattage complet du troupeau, soit 219 têtes, d’ici le 22 janvier. Une décision que les agriculteurs n’admettent pas. Ils l’ont fait savoir en organisant une importante manifestation (plusieurs centaines de personnes) le 29 novembre, devant la préfecture d’Annecy. Le préfet a reçu une délégation à qui il a confirmé que c’est une obligation réglementaire de sacrifier tout le troupeau pour pouvoir maintenir le statut indemne de la France au regard de cette maladie transmissible à l’homme.
Les manifestants ont demandé qu’on abatte plutôt tous les bouquetins du Bargy, car ce sont eux qui constituent un réservoir de la maladie. A défaut, on pourrait créer une séparation stricte des zones de pâture entre les bouquetins et bovins ou moutons..
Après la manifestation, une partie des agriculteurs se sont rendus à Pringy pour déposer du lisier devant le siège de l’association France Nature Environnement qui s’oppose à l’éradication des bouquetins du Bargy.
– Vallée de l’Arve : travail dissimulé. Suite à une audience du 23 septembre, le tribunal correctionnel de Bonneville a rendu sa décision le 29 novembre. 27 chefs d’entreprises ont été reconnus coupables de dissimulation d’emploi salarié et condamné à des amendes allant de 500 à 2000 euros.
En fait, ces entreprises ont été victimes d’une entreprise portugaise qui proposait de leur sous-traiter de la main-d’œuvre. Mais, dans les faits, les ouvriers travaillaient dans les entreprises savoyardes, sous les ordres et avec le matériel des entreprises, ils avaient donc une mission de travailleurs intérimaires ordinaires.
Trois dirigeants de l’entreprise portugaise ont été déclarés coupables de complicité de travail dissimulé avec interdiction d’exercer ou de diriger une entreprise commerciale ou industrielle pendant cinq ans. Deux d’entre eux ont écopé, en plus, de six mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende et le troisième deux mois de prison avec sursis et 3 000 euros d’amende.
– Cluses : les descendants d’immigrés italiens se souviennent. Une exposition a été faite à la médiathèque sur “L’immigration italienne en vallée d’Arve après la 2ème guerre mondiale ». Pour compléter, une réunion a été organisée, le 28 novembre, dans un restaurant à Cluses par un spécialiste de l’immigration italienne avec la participation de filles et fils d’immigrés.
Cette immigration fait partie des accords signés dans le cadre des dommages de guerre dus à la France par l’Italie. L’Italie n’ayant pas de moyens financiers, l’accords avait prévu qu’elle fournirait de la main d’œuvre dont la France avait besoin pour la reconstruction après la guerre, soit 20.000 Travailleurs. Tous n’étaient pas allés dans la vallée de l’Arve. Beaucoup sont allés sur les chantiers de construction des barrages pour la production d’électricité dans les Alpes ou les Pyrénées.
– Saint-Michel-de-Maurienne :104ème anniversaire de la catastrophe ferroviaire du 12 décembre 1917. Comme chaque année, une cérémonie a été organisée, le 12 décembre, avec les autorités locales civiles et militaires et les anciens combattants. Ce train amenait des permissionnaires venant du front italien. Suite à des problèmes de frein et à une charge trop importante, le train roulait à une vitesse excessive et a déraillé dans une courbe à l’entrée de Saint-Jean de Maurienne en faisant 435 victimes.
– Liaison ferroviaire Milan-Paris. Du fait de l’instauration de la concurrence entre transports ferroviaires, dès le 18 décembre, la compagnie italienne Trenitalia mettra en service une liaison Milan-Paris et retour deux fois par jour, le matin et le soir, avec arrêt à Turin, Modane, Chambéry, Lyon. Le trajet entre Lyon et Paris se fait à grande vitesse sur la voie TGV.
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Prochaine publication le 1er janvier 2022
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