Savoyards célèbres

  Des comtesses et duchesses de caractère et de pouvoir

Selon la loi salique, les femmes étaient exclues de la succession au trône. Mais, elles pouvaient être régentes surtout lorsque la couronne échouait à un jeune enfant. Cette situation arriva souvent en Savoie. Plusieurs marquèrent leur temps.

 

Adélaïde de Suse (1015-1091) : fille du marquis de Suse, elle épouse Odon, fils d’Humbert 1er en 1046. Elle apporte en dot les possessions de son père, notamment les villes de Suse et Turin. Elle assura de droit ou de fait la régence de 1060 jusqu’à sa mort en 1091 en gouvernant au nom des ses fils Pierre 1er et Amédée II et du fils de ce dernier Humbert II. Elle accompagna l’empereur romain-germanique, Henri IV, son gendre, lors de son voyage à Canossa et servit de médiatrice auprès du pape, Grégoire VII.

Béatrice de Savoie 1206-1265      Fille du comte Thomas I, elle épouse à l’âge de 13 ans le comte de Provence, Raimon Béranger (1205-1245). Elle eut 7 ou 8 enfants mais seules 4 filles survécurent. Toutes eurent un destin exceptionnel en épousant des rois ou des princes qui deviendront rois.

. Marguerite (1221-1295) : épouse en 1264, le roi de France Louis IX (le futur saint Louis)
. Eléonore (1223-1291): épousa en 1236 Henri III Plantagenet, roi d’Angleterre
. Sancie ( 1228-1243) : épouse Richard de Cornouailles, frère du roi Henri III. Il sera élu, roi des romains et empereur germanique mais il ne parvint pas à occuper la fonction, le pape ayant décidé de soutenir un autre candidat
. Béatrice (1231-1267). Héritière du comté de Provence, elle épouse en 1246, le duc Charles d’Anjou, frère de Louis IX. En 1266, le pape refuse la candidature du successeur du précédent roi de Sicile (y compris Naples) et y nomme Charles d’Anjou. Il parvient à s’y installer en battant les partisans de l’ancien roi et en employant des méthodes dures avec la population. Le lundi de Pâques 30 mars 1282 éclatent les « vêpres siciliennes ». Au moment des vêpres intervient une rixe à Palerme entre siciliens et sergents du roi, elle dégénère en émeute dans toute l’île. 8000 français sont massacrés. Les émeutiers appellent au secours Pierre d’Aragon, gendre du précédent roi. Charles abandonne l’île mais il garde encore la partie continentale, c’est à dire le royaume de Naples où il meurt en 1285 à Foggia. Son fils, Charles II puis ses descendants réussissent à s’y maintenir, difficilement et au prix de guerres avec la Sicile, jusqu’en 1442, date à laquelle les Aragon réuniront le royaume de Naples à celui de Sicile.

On se souvient que le comte de Savoie Amédée VI est mort de la peste à Naples en 1383, c’était justement à l’occasion d’une expédition militaire destinée à soutenir la reine de Naples Jeanne 1ère d’Anjou, aussi comtesse de Provence, et dont il voulait s’attirer les bonnes grâces notamment pour obtenir un débouché sur la mer, ce qui se réalisa en 1388 par le rattachement de Nice à la Savoie. En même temps, il participait à la campagne de soutien à son cousin, Robert de Genève, élu pape sous le nom de Clément VII.

Bonne de Bourbon (1341-1402) : fille du duc Pierre de Bourbon et de Isabelle de Valois, sœur du roi de France Philippe VI. Elle épouse Amédée VI, le comte vert, et est la grand-mère d’Amédée VIII. Selon les dispositions prévues par son fils Amédée VII dans son testament, c’est elle qui devait assurer la régence d’Amédée VIII en attendant sa majorité. Amédée VII aurait écarté son épouse, Bonne de Berry, car il craignait qu’elle ne subisse une pression trop forte de la part du roi de France. Bonne de Berry était la fille de Jean de Berry, frère du roi de France Charles V. A la mort de son mari, elle quitta la Savoie pour épouser le comte d’Armagnac.
C’est Bonne de Bourbon qui transforma en château le rendez-vous de chasse de Ripaille. Amédée VIII y fit d’importants travaux.

 Anne de Lusignan (1419-1462), fille du roi de Chypre : elle est connue pour sa beauté mais surtout par ses dépenses excessives et une influence néfaste sur son mari, le duc Louis, fils et successeur de Amédée VIII.

Yolande de France (1434-1478): Amédée IX, malade, confie la régence à son épouse. Lors de son décès en 1472, son fils, Philibert n’a que 7 ans. Yolande fut une régente remarquable, les chroniqueurs disent qu’elle était très bonne et très sage et cent fois plus fine que son frère Louis XI. Lors du décès de Yolande en 1478, la régence fut assurée par Louis XI qui était très attiré par la Savoie, notamment parce qu’il avait épousé une fille de Savoie (Charlotte, fille du duc Louis).

 Louise de Savoie (1476-1531), fille du duc Philippe II de Savoie: elle épousa Charles d’Orléans, duc d’Angoulême, cousin de Louis XII, et était la mère de François Ier. Elle assura la régence du royaume de France pendant que François Ier guerroyait en Italie. Elle s’installait alors à Lyon dans un couvent d’Ainay.

Marguerite d’Autriche (1480-1530). Fille de l’empereur Maximilien d’Autriche et de Marie de Bourgogne, elle épousa en 1501 le duc de Savoie Philibert II (dit le beau). Le duc mourut prématurément en 1504 à l’âge de 24 ans et sans enfant, elle en souffrit d’un profond chagrin. En son honneur, elle fit construire l’église de Brou (de 1506 à 1536), là où se trouve le fameux tombeau d’elle même, de Philibert et de la mère de ce dernier. Elle exerça d’importantes fonctions politiques et diplomatiques auprès de son neveu l’empereur Charles Quint, elle fut notamment gouvernante des Pays-Bas pendant 20 ans (de 1507 à 1515 et 1519 à 1530).

Christine de France (1606-1663): à la mort de Victor-Amédée 1er en 1637, elle assure la régence de ses deux enfants, d’abord François-Hyacinthe, puis Charles-Emmanuel, jusqu’à la majorité de ce dernier en 1648, mais de fait elle conserva le pouvoir jusqu’à sa mort en 1663. Fille de Henri IV et sœur de Louis XIII, il lui fallut beaucoup d’intelligence et d’énergie pour résister aux pressions du gouvernement français (Louis XIII et Louis XIV, Richelieu et Mazarin).

 

 

                                         Quelques savoyards célèbres  

Allais Emile ( 1912 -2012, champion de ski. La Savoie a donné de très nombreux champions dans cette discipline : James Couttet, Henri Oreiller, Jean Vuarnet, Jean-Claude Killy, les sœurs Goitschel….

Armand Louis (1905-1971), originaire de Cruseilles, il fut toujours fier d’être savoyard, diplômé de l’école polytechnique, il termina sa carrière comme président de la SNCF et académicien.

Berthollet (Claude, comte), né à Talloires en 1748, mort en 1822 à Arcueil (région parisienne). Docteur en médecine de l’université de Turin. Célèbre chimiste. Il découvrit notamment les hypochlorites et leurs applications au blanchiment des toiles, la mise au point des explosifs chloratés, l’énoncé de la loi de la double décomposition des sels…Il participa à l’expédition de Bonaparte en Egypte. Il fut membre de l’académie des sciences. Son nom a été donné au plus important lycée d’Annecy.

 Boigne de : (1751-1830) Le jeune Benoît Leborgne, fils d’un boutiquier de Chambéry, tenta l’aventure militaire en Indes. Il y réussit pleinement en faisant une carrière fabuleuse, devenant général du roi des Mahrattes et immensément riche. Il rencontre là bas un lyonnais, le major Claude Martin, qui lui aussi vit une aventure tout aussi fabuleuse, il sympathise avec lui et ils font des affaires ensemble. De Boigne quitte l’Inde en 1796 pour l’Angleterre. Il reviendra en Savoie en 1802 où sa fortune, et le bon emploi qu’il en fait au bénéfice de sa ville, l’aide à être admis par l’aristocratie locale et à passer sans encombre les différents régimes politiques. Sous l’Empire, en 1804, il sera président du conseil général du département du Mont-Blanc. Louis XVIII le nommera maréchal de camp en 1814 et lui décernera la légion d’honneur. En 1816, le roi Victor-Emmanuel I le fera comte. La fontaine des éléphants fut élevée en son honneur en 1838 et son nom donné à une rue.

Bordeaux Henry (1870-1963), né à Thonon, mort à Paris, inhumé à Chambéry. Ecrivain savoyard entré à l’Académie française en 1919. Il publia différents livres sur la Savoie, notamment « Le Chablais » en 1931, « Au pays de François de Sales  » en 1942 et « La Savoie » en 1943.

Brogny Jean de , archevêque d’Arles en 1410, cardinal auprès du pape d’Avignon, puis évêque de Genève en 1423 jusqu’à sa mort en 1426.Il fit notamment décorer la chapelle des Macchabées de Genève par des imagiers flamands. Lorsqu’il était à Avignon, il avait créé un collège pour 24 savoyards. Son nom a été donné à une grande avenue d’Annecy. NB: les papes (officiels) ont résidé à Avignon de 1309 à 1376 car, à cette époque, la ville de Rome n’était pas assez sure, puis deux anti-papes y ont résidé partiellement de1378 à 1417, lors du grand schisme d’occident.

Buttet Marc-Claude de Buttet (1529-1586). Il est un des rares poètes de la Savoie de l’époque de la Renaissance dont l’histoire a retenu le talent.

 Charléty Sébastien (1867-1945), né et décédé à Chambéry, enseignant puis recteur de l’académie de Paris, son nom a été donné au stade universitaire de Paris.

Dessaix Joseph-Marie (1764-1834), général, médecin, fils d’un médecin de Thonon, mort à Thonon. Il fit partie des savoyards qui introduisirent les idées révolutionnaires en Savoie et s’opposèrent à la monarchie sarde. Il commandait la légion des Allobroges qui s’était jointe à l’armée du général Montesquiou lorsque les révolutionnaires français occupèrent la Savoie en 1792. Il fit une carrière militaire dans l’armée de Napoléon, devint général puis comte en 1809, gouverneur de Berlin en 1812, général en chef des armées des Alpes en 1815. Sa statue, située place du château à Thonon, a été inaugurée le 10 septembre 1910 par le président de la république, Armand Fallières, à l’occasion des fêtes du cinquantenaire du rattachement de la Savoie à la France.

NB : ne pas confondre ce général avec le général Desaix, celui qui accompagna Bonaparte en Egypte et est mort à Marengo en 1800 (Louis Charles Antoine Des Aix, dit Desaix). A noter que Dessaix participa aussi à la bataille de Marengo.

NB : 18 savoyards engagés dans les armées de Napoléon 1er parvinrent au grade de général, outre Dessaix, on peut citer Chastel, Marullaz, Curial, Decouz, Dupas, Pacthod, Songeon….et 800 devinrent officiers.

 

Eugène de Savoie-Carignan, (1663-1736)     Fils du colonel Maurice de Savoie et petit-fils de Thomas, prince de Carignan, fils de Charles-Emmanuel I. Il n’était guère avantagé par la nature : petit, malingre, bossu. Sa faible constitution physique ne le prédisposait pas à une carrière militaire. En revanche, il avait un esprit imaginatif, une ténacité à toute épreuve et un dynamisme remarquable. Protégé par le nom du cardinal Mazarin (sa mère, Olympe Mancini était la nièce du cardinal), il entre à la cour de Louis XIV en 1683, mais ce dernier ne lui porte aucun intérêt. Vexé, il se met au service de l’empereur d’Autriche. Il y réussit si bien que l’empereur lui confie le commandement des forces impériales de Hongrie (1697-1699). Nommé feld-maréchal, il vainc les français à Crémone, en faisant prisonnier le maréchal de Villeroy, met en déroute le duc d’Orléans à Turin, remporte la victoire de Malplaquet en 1709 qui met fin aux visées de Louis XIV sur les Pays-Bas.

Plénipotentiaire lors des négociations du traité d’Utrecht en 1713, il obtient pour son parent, le duc Victor-Amédée II de Savoie, non seulement la récupération de la Savoie occupée par la France mais aussi la Sicile avec le titre de roi (la Sicile sera échangée contre la Sardaigne en 1718).

En 1717, il remportera une autre victoire sur les Turcs devant Belgrade. Il finira sa carrière et sa vie à la cour de Vienne où il sera comblé d’honneurs car il fut certainement le plus grand capitaine de son temps. Sa statue est toujours sur une place de Vienne.

 François de Sales : né en 1567 à Thorens, au château de Sales (n’existe plus, mais il reste le château de Thorens), mort à Lyon en 1622, canonisé en 1655. Evêque de Genève à partir de 1602 (en résidence à Annecy). Sa célébrité provient essentiellement de ses écrits et particulièrement de deux ouvrages parus en 1608 et 1616 « Introduction à la vie dévote » où il développe une spiritualité adaptée aux « personnes du siècle » (donc les non religieux) et « Traité de l’amour de Dieu ». Sa renommée le conduira à prêcher partout en France, notamment à la cour du roi.

Avant de devenir prêtre, le 19 janvier 1593 à 26 ans, il avait fait de brillantes études universitaires à Padoue et à Paris puis était devenu avocat au Sénat de Savoie. Dès sa nomination comme prévôt de la cathédrale, il fut chargé d’engager la lutte contre le calvinisme qui avait gagné une partie du Chablais. Il y parvint en cinq ans avec le seul appui de sa parole « douce comme le miel » et de ses écrits. Ce succès lui vaut d’être nommé évêque coadjuteur de Genève en 1599, puis évêque titulaire en 1602.

François de Sales appartenait à une illustre famille, un de ses neveux lui succéda à la tête du diocèse. En 1607, il fonda à Annecy l’Académie florimontane avec le président Antoine Favre (le père de Vaugelas) et dont Honoré d’Urfé était membre, de même que Alphonse d’Elbène. En 1610, avec Jeanne de Chantal, il fonda l’ordre de la Visitation à Annecy (Jeanne-Françoise Frémyot, veuve du baron de Rabutin-Chantal était l’aïeule de Mme de Sévigné).

La Savoie donna d’autres religieux dignes d’intérêt mais moins connus, comme les Bienheureux Jean d’Abondance et Ponce de Faucigny qui furent abbés du monastère d’Abondance au 12ème siècle. Il y eut aussi cinq papes savoyards: Nicolas II (Gérard de Chevron), Célestin IV, Innocent V (Pierre de Tarentaise), Clément VII (Robert de Genève) , Félix V (le duc Amédée VIII). Ces deux derniers sont des anti-papes. Sainte Thècle est célèbre pour avoir, au 5ème siècle, ramené d’Alexandrie à St-Jean de Maurienne 3 doigts de st-Jean Baptiste.

Frison-Roche Roger ( 1906-1999), alpiniste et écrivain de la montagne : Premier de cordée (1941), la grande crevasse (1948)…..

Maistre (Joseph de, comte), Chambéry 1753-Turin 1821, écrivain. Il se fit le héraut et le théoricien de la contre-révolution et un fervent soutien de la monarchie sarde. Il était membre du sénat de Savoie. Pendant la période française, il vécut en exil, notamment à St Pétersbourg où il était l’ambassadeur du roi de Sardaigne de 1802 à 1817. Son frère Xavier écrivit aussi (1763-1852).

Sommeiller Germain (1815-1871), né à Saint-Jeoire-en-Faucigny, ingénieur de la faculté de mathématique de l’université de Turin, il conçut et réalisa le percement du tunnel ferroviaire du Fréjus. Il a fallu 14 ans pour creuser le tunnel (longueur 12 233 mètres, hauteur 7 mètres, largeur 8 m). Les travaux débutèrent en août 1857, l’inauguration eut lieu le 17 septembre 1871. Sommeiller, mort à la tâche en juillet, ne put y participer.

Il a été député de Taninges en 1853-57. Ami de Cavour, il opta pour la nationalité sarde en 1860, il devint alors député de Aoste puis de Turin.

Vaugelas (Claude Favre, seigneur de Vaugelas) Il fut un des plus célèbres grammairiens du 17ème siècle. Il écrivit notamment un ouvrage intitulé « Remarques sur la langue française ». Dans la préface, il est écrit « mon dessein n’est pas de réformer notre langue, ni d’abolir des mots, ni d’en faire, mais seulement de montrer le bon usage de ceux qui sont faits, de l’éclairer et de la faire connaître ». Vaugelas devint un des premiers membres de l’Académie française que créa Richelieu, en 1635, et dont l’objectif était de créer une langue commune et officielle. Les travaux de Vaugelas ont été à la base du dictionnaire de l’Académie française.

Il était né à Meximieux en 1585 (la région faisait alors partie du duché de Savoie). Il fut notamment secrétaire du duc de Savoie-Nemours à Turin puis à Paris. Il est mort à Paris en 1650, insolvable, faute d’avoir touché les pensions qui lui étaient dues. Il était le fils de Antoine Favre, baron de Pérouges, jurisconsulte à Annecy, qui fut le premier président du Sénat de Savoie à Chambéry.

Urfé Honoré d’ ,(1568-1626), romancier, auteur de l’Astrée, roman où il exprime l’idéal de politesse et de galanterie de la société précieuse.

 

On pourrait aussi signaler Paul Guichonnet, tant son apport à la connaissance de Savoie est important. Il est né le 9 juin 1920 à Megève où ses parents étaient instituteurs. Il devint professeur d’histoire-géographie. Après 4 années passées à Grenoble et à Annecy, il est nommé à l’école normale de Bonneville. Il termina sa carrière d’enseignant comme doyen honoraire de la faculté des sciences économiques et sociales de l’université de Genève. Il a écrit une multitude d’articles de journaux et de livres sur la Savoie pratiquement jusqu’à sa mort le 13 septembre 2018.

 

Autres personnalités : la liste est longue de celles qui ont illustré la Savoie, par exemples :

– le savant Monge (1746-1818), originaire de St Jeoire, principal fondateur de l’école polytechnique

– St Bernard de Menthon (1008-1081), fonda les hospices des cols du Petit et du Grand Saint Bernard.

 

 Personnalités non savoyardes de naissance mais ayant contribué à l’image de la Savoie

Anna de Noailles (comtesse de Noailles, princesse Brancovan), 1876-1933. Femme de lettres, a fait de longs séjours à Amphion, son nom a été donné au lycée d’Evian.

 Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778, né à Genève, écrivain et philosophe, résida quelques années chez Mme de Warens à Annecy et à Chambéry (les Charmettes), pratiquement de 1728 à 1738. Son nom a été donné à un collège de Thonon.              C’est dans « les confessions » que l’on trouve le jugement célèbre de Rousseau sur les savoyards « … tels qu’ils sont c’est le meilleur et le plus sociable peuple que je connaisse ».

Lamartine (Alphonse de, 1790-1869) : venu à Aix les Bains en 1816 pour y soigner un engorgement du foie et des palpitations du cœur, il y rencontre Julie Charles qui lui inspire le personnage d’Elvire de ses Méditations poétiques publiées en 1820 et dont le succès fut considérable.

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